La balance des paiements est un enregistrement comptable qui recense l'ensemble des transactions d'actifs réels, financiers et monétaires entre les résidents d'un pays et les non-résidents au cours d'une période donnée (en général l'année.)
On désigne par « résidents » (dans le cas de la France) : les personnes physiques françaises demeurant en France (ou à l'étranger depuis moins de deux ans), les personnes physiques de nationalité étrangère demeurant en France depuis plus de deux ans et les personnes morales (françaises ou étrangères) exerçant leur activité sur le territoire français.
[...] Les opérations induites traduisent le mode de règlement des transactions. Les actifs peuvent être réels (exportation et importation de biens), financiers (vente ou achat d'un titre), monétaires (vente ou achat de devises.) Chaque transaction est enregistrée simultanément au crédit et au débit Crédit : Flux de résidents à non-résidents (cessions et ventes d'actifs.) Ex. : exportations, vente d'un titre, remise de devises à l'étranger. Débit : Flux de non-résidents à résidents (acquisitions et achats d'actifs.) Ex. : importations, achat d'un titre, acquisitions de devises étrangères. [...]
[...] Il est donc inexact de parler d'excédent (solde positif) et de déficit (solde négatif) de la balance des paiements. Cependant, dans la pratique, on observe des déséquilibres d'où l'ajout d'un poste erreurs et omissions pour compenser les erreurs, oublis et fraudes. Le principal intérêt de la balance des paiements est donc de faire apparaître les excédents et déficits des comptes partiels, car ils informent sur la nature de l'économie (compétitivité ) Crédit > Débit ( solde positif ( excédent Ex : exportations > importations( excédent du solde commercial En cas d'excédent, un pays dégage une épargne qu'il peut prêter au reste du monde (capacité de financement.) Un excédent est un signe de compétitivité, mais traduit le fait que la consommation et l'investissement sont inférieurs à la production et qu'on pourrait donc consommer et investir davantage et avoir plus de croissance. [...]
[...] L'opération sera simultanément enregistrée en crédit comme exportations à l'intérieur du compte des transactions courantes (opération autonome) et en débit comme avoirs en devises étrangères dans le compte financier (opération induite) : Cas particulier : Les transactions gratuites. Il existe dans ce cas un seul flux effectif entre le pays et le reste du monde. Ce flux est enregistré selon son sens en crédit ou débit. Sa contrepartie comptable est enregistrée dans le compte transferts courants. III Soldes et cohérence comptable Toutes les opérations étant donc inscrites en partie double, le solde de la balance des paiements (solde obtenu après addition de toutes les écritures) est nécessairement nul. Par construction, la balance des paiements est toujours équilibrée. [...]
[...] En deçà de ce seuil, ces opérations sont des investissements de portefeuille. ( Flux d'origine réelle. Les investissements de portefeuille : Ensemble des opérations sur titres dont le seul but est d'obtenir un revenu futur (non de contrôler la gestion de l'entreprise émettrice.) ( Flux d'origine spéculative. Ex :actions, obligations, produits financiers dérivés Autres investissements : crédits commerciaux, prêts et placements des autorités publiques, autorités monétaires et secteur bancaire. Les avoirs de réserve ou variation des réserves de change officielles : Transactions des actifs internationaux réalisés par les banques centrales : or, devises, droits de tirage spéciaux crédits émis par le FMI.) II Les principes d'enregistrement comptable Conformément aux principes de comptabilité en partie double, toute transaction entre des résidents et des non-résidents donne lieu à deux écritures de même montant et de sens contraire. [...]
[...] Le compte des transactions courantes ou la balance courante Ce compte regroupe 4 types d'échanges : Echanges de biens : exportations et importations de marchandises Echange de services : transports, tourisme, services aux entreprises Revenus des investissements : revenus des travailleurs français travaillant à l'étranger, revenus du capital (intérêts, dividendes, loyers) Transferts courants : dons gouvernementaux (retraites à des Français expatriés) et transferts privés (envoi de fonds des travailleurs immigrés à l'étranger) B. Le compte de capital Il ne concerne pas les mouvements de capitaux, mais les transferts en capital : remises de dette, transactions d'actifs non financiers (brevets). C'est un compte faible en valeur. C. Le compte financier ou la balance des mouvements de capitaux Il s'impose comme le plus important depuis le début des années 1990, pour la plupart des pays développés. [...]
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