La comptabilité nationale semble compliquée, peu ouverte et réservée aux initiés. Il est vrai qu'une certaine connaissance de sa méthode et de ses fonctionnements est nécessaire. Ce résumé aura donc pour but de vous initier aux grands principes de la comptabilité nationale française.
La comptabilité nationale est une représentation globale, détaillée et chiffrée de l'économie nationale dans un cadre comptable. En ce sens elle est une représentation. Elle ne peut donc avoir un point de vue complètement objectiviste car elle repose avant tout sur une démarche constructiviste. Les premiers schémas de comptes nationaux sont établis après la seconde guerre mondiale par Meade et Stone en Grande-Bretagne, Tinbergen aux Pays-Bas et Vincent en France. En 1976, la France adopte le SECN (Système élargi de comptabilité nationale) et adopte en 1993 puis 1995 le SCN (Système de comptabilité nationale) pour une harmonisation des statistiques mondiales.
La comptabilité nationale comporte deux approches économiques : la production est à l'origine de la création de biens et de services mais aussi de revenus dont la dépense permet l'achat des produits. Il y a deux origines des ressources : la production et l'importation. La répartition des revenus est modifiée par des opérations de redistribution du revenu et par des transferts de revenus avec le reste du monde. Certains agents dégagent une capacité de financement, d'autres au contraire sont en besoin de financement.
[...] En colonne, on obtient les fournisseurs de la branche visualisée. - Celui du calcul du produit intérieur brut (PIB) - celui des comptes de production et d'exploitation des branches superposé au tableau de passage production effective / production distribuée : la ligne production du tableau 1 est la production effective de la branche considérée. La ligne du tableau 2 considère la production distribuée de la branche (qui est la même ligne que la première colonne du tableau ressources en produit). [...]
[...] - Les grandes entreprises nationales (GEN) : il en existe huit (EDF, GDF, SNCF, RATP, Air France, Air Inter, PTT, Charbonnages de France). Les GEN sont un premier sous-secteur (entreprises de grande taille qui dépendent de l'Etat), les autres SQS constituent un autre sous-secteurs de SQS. La SECN (Système élargi de comptabilité nationale) opère également un classement des SQS en secteurs d'activités. On peut aussi les classer en fonction de leur effectif salarié, leur chiffre d'affaires . Les comptes des SQS peuvent être récapitulés selon la séquence de comptes PERUC. A chaque fois le solde d'un compte constitue les ressources du suivant. [...]
[...] On retient donc plusieurs agrégats pour mesurer l'évolution des différentes mesures réalisées. Les principaux agrégats sont les suivants : - Le taux de marge (EBE/VA). C'est principalement un indicateur de performance économique. - Le taux d'épargne (EB/VA) est un indicateur du profit brut. - Le taux d'investissement (FBCF/VA) indique l'effort consacré à l'investissement. - Le taux d'autofinancement (EB/FBCF) qui indique la part de l'investissement qui est financé par les ressources propres dégagées par l'entreprise même. Il est égal au taux d'épargne sur le taux d'investissement. [...]
[...] Aussi ces opérations sont écrites en flux : on a donc, à gauche flux nets de créances et à droite flux nets de dettes. On peut ainsi mesurer la succession de ces comptes grâce au mot PERUC : Production (dont le solde est la valeur ajoutée), l'exploitation (EBE ou Excédent brut d'exploitation), le revenu (RBD ou Revenu Disponible Brut), l'utilisation du revenu (EB ou Epargne brute) et le Capital (capacités ou besoins de financement). On doit également expliquer le principe des comptes-écrans : une opération économique peut donner lieu à des flux entre les sept secteurs institutionnels : ainsi on aurait des flux immenses entre tous les secteurs et sous-secteurs institutionnels pour montrer les interdépendances entre eux. [...]
[...] Les institutions financières s'interposent entre les agents pour concilier leurs souhaits. Pour être toujours en capacité de financement, ces sociétés émettent des titres et comprennent des établissements de crédit ou assimilés permettant l'accord de crédit ou d'OPCVM (SICAV ou fonds communs de placement). Les institutions financières ont pour unique but une intermédiation entre les agents. e. Les entreprises d'assurance Ce SI regroupe les unités dont la fonction principale est d'assurer, c'est- à-dire de verser une prestation en cas de réalisation d'un risque. [...]
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