Les limites de la methode actuelle, l'exemple de la telephonie mobile, quelles reponses a ces defis ?
[...] Toutefois, Ban Ki-Moon déclarait en septembre 2015 à l'Assemblée générale de l'ONU, que cinq pays détenaient la clé du conflit syrien (la Russie, les États-Unis, l'Arabie saoudite, l'Iran et la Turquie). Comme le souligne Levallois (2016, p. la France n'en fait pas partie, sa présence ayant été rejetée par les parties prenantes. La France doit donc reprendre place dans le jeu diplomatique au Moyen-Orient et le cadre multilatéral de l'ONU. A cela s'ajoute le fait que, depuis le relatif alignement de la diplomatie française sur la position de l'Arabie saoudite, enclenchée par Hollande, la relation développée entre la France et le Qatar sous la présidence Sarkozy, s'est refroidie. [...]
[...] la diplomatie de la France manque de clarté et de cohérence. Enfin, selon Gomart (2015, p. l'outil militaire français est saturé et surexposé, ce qui remet en cause son efficacité sur le plan opérationnel, de la même manière que l'était l'armée britannique suite aux opérations en Irak et en Afghanistan La voie diplomatique face au terrorisme Etant donné l'échec de la solution militaire, le Hard Power, face au terrorisme, il ressort que « seule la voie diplomatique mettra fin aux attentats » pour reprendre l'expression de Mathieu Guidère (2016), professeur d'islamologie de l'université de Toulouse 2. [...]
[...] En outre, elle s'est lancée dans une guerre contre le terrorisme comme l'énonçait le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, en janvier 2013 au moment de l'opération Serval au Mali. Dans ces conditions, et comme le souligne Nabli (2015), une telle stratégie offensive mise en place sous la présidence Sarkozy et poursuivi sous Hollande, rejoint la doctrine américaine, initié par W. Bush, de lutte contre les terrorismes (Global War on Terror). Autrement dit, il s'agit là d'une nette rupture avec la voie diplomatique traditionnelle française de non alignement sur les Etats-Unis, initiée par De Gaulle et poursuivie sous Mitterrand. [...]
[...] Toutefois, cette diplomatie française fait face à de nombreuses incohérences et aveuglements comme l'affirme Bapt (2016, p. que ce soit au travers l'intervention militaire franco-britannique irréfléchie en Libye, conduisant au chaos ou bien celle proposée dès 2012 pour renverser le président syrien Bachar el-Assad. De même, Ayad (2015) dénonce le manque de lisibilité de la diplomatie française sous Hollande suite à la vente des Rafale à l'Égypte, en raison de son manque de réalisme et de morale. De plus, selon Levallois (2016, p. [...]
[...] Quant au Royaume-Uni, il se démarque de la France par sa vision traditionnelle transatlantique. Il s'est ainsi aligné sur les positions du président américain W. Bush de 2001 à 2007, au nom de la solidarité transatlantique, en déployant dès 2003 des forces armées en Irak et Afghanistan. D'un autre côté, la France représente pour le Royaume-Uni le partenaire privilégié en Europe en matière de sécurité et de défense. Ainsi, les accords de Saint-Malo en 1998 ont permis l'établissement d'une « entente amicale » entre ces deux pays permettant d'intervenir en Afrique et d'être plus influents dans l'UE et à l'ONU. [...]
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