Coût de court terme, niveau de production, productivité du travail, rendements décroissants, courbe de coût
Il y a une relation entre le niveau de production et le coût. Le coût total et le coût variable évoluent en fonction du volume de production. Le rythme d'accroissement des coûts dépend de la nature du processus de production : présence de rendements marginaux décroissants qui baissent le produit marginal. Envisageons un cas où il n'y a qu'un seul facteur variable, le travail. Pour augmenter sa production, une firme doit employer plus de main-d'œuvre. Le produit marginal du travail baisse rapidement. Les coûts augmenteront fortement à la suite d'une hausse de la production. Le coût moyen aura tendance à augmenter. A l'inverse, supposons que le produit marginal du travail baisse lentement : les coûts augmenteront peu à la suite d'une hausse de la production. Le coût moyen aura tendance à baisser. Il existe donc une relation entre coûts et productivité. Cette relation est fondamentale.
[...] Toutes ces activités doivent être engagées. Le commerce électronique accélère le basculement du secteur de la distribution et des services dans cette logique de couts fixes. Ce qui coute, c'est la conception, la maintenance et la diffusion du site électronique. Chaque transaction supplémentaire n'engendre par elle-même quasiment aucune dépende, son cout marginal est nul. Plus les clients sont nombreux, plus le chiffre d'affaires augmente. Quand les couts sont variables, globalement proportionnels au niveau d'activité. Plus la production augmente, plus les couts s'accroissent. [...]
[...] Exemple 2 : la production de logiciels. Si on produit un logiciel, coute la même chose qu'il soit vendu à 500.000 ou autre. Donc, l'information est un bien couteux à produire. En revanche, l'information est peu couteuse à reproduire. Le cout marginal d'une unité supplémentaire de Windows tend vers 0. L'histoire du capitalisme est celle d'une transformation progressive d'activités où les couts variables dominaient, en secteurs où les couts fixes l'emportent. Ceci est lié au rôle de plus en plus important de l'investissement. [...]
[...] Il est normal qu'une activité où les couts fixes dominent soit valorisée à un prix élevé en Bourse alors qu'elle perd de l'argent. Toutes les espérances de gains placées dans les start ups de l'internet ou les biotechnologies ne se réaliseront pas. Mais ceux qui auront acheté les actions des entreprises qui réussiront, auront bien fait de les acheter. Dans le long terme, tous les facteurs peuvent être ajustés. Comment la firme détermine la combinaison de facteurs qui minimise le cout de production ? [...]
[...] La productivité moyenne du travail est faible, il faut plus de travail pour chaque niveau de production, ce qui se traduit par un coût variable moyen élevé. Il existe toujours un lien entre productivité des facteurs et couts de production – Les courbes de coût Le cout augmente moins que proportionnellement, il y a des rendements décroissants au bout d'un certain temps. Le cout total est le cout variable + le cout fixe, c'est la troisieme courbe, on rajoute 500 au cout variable. Le cout total moyen baisse dans un premier temps pour atteindre un minimum et se remettre à augmenter sous l'effet des rendements décroissants. [...]
[...] Pour augmenter sa production, une firme doit employer plus de main-d'œuvre. Le produit marginal du travail baisse rapidement. Les coûts augmenteront fortement à la suite d'une hausse de la production. Le coût moyen aura tendance à augmenter. A l'inverse, supposons que le produit marginal du travail baisse lentement : les coûts augmenteront peu à la suite d'une hausse de la production. Le coût moyen aura tendance à baisser. Il existe donc une relation entre coûts et productivité. Cette relation est fondamentale. [...]
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