Comptabilité et information, résultat, entreprise, investisseurs, communication
On a généralement tendance à confondre données et information. Une donnée brute n'est pas porteuse de sens en soi. Une information est une synthèse de plusieurs données et c'est cette synthèse qui donne le sens. L'information est donc un ensemble de données qui fait sens.
La communication (ou le marketing) consiste à confisquer le sens ; autrement dit, on peut faire la synthèse de données, mais c'est le communicant qui va faire le sens.
Donc l'information n'est pas donnée, elle se construit à partir des données économiques et comptables. En somme, il y a des évènements et il y a des données chiffrées sur ces évènements. D'un autre côté, il y a des jugements portés sur la société. Au milieu, il y a l'information, le sens qu'il faut donner aux évènements. La société va communiquer des informations qu'elle construit à partir des évènements. D'autre part, il y a le décodage par les investisseurs qui va permettre de déterminer leur comportement. Les investisseurs ce sont la société qui communique et l'investisseur qui décode l'information.
[...] Le besoin en fond de roulement = on peut le définir comme une somme dont l'entreprise doit faire en avance et qui est en attente de récupération. Le poste de l'actif traduise les avances faite par l'entreprise. Le poste de passif traduit les avances faites à l'entreprise. Le BFR représente la somme que l'on doit avoir en trésorerie pour pouvoir fonctionner. Cette avance est une avance perpétuelle. ETE = EBE Cette valeur de trésorerie c'est la variation de trésorerie au bilan. [...]
[...] Le plus contraignant c'est au niveau des immobilisations. Il y a des plus value latente qui n'apparaissent pas dans le poste immeuble c'est la plus grosse critique qui puisse faire au coût historique mais également la plus évidente. D'autre part, au niveau des équipements de production, on peut voir que ceux-ci sont amortissables, au contraire des immeubles. L'amortissement c'est la constation de la dépréciation d'un équipement du fait de son utilisation. L'équipement de production à une durée de vie du fait que l'on utilise de façon diffuse et son obsolescence est traduit par l'amortissement. [...]
[...] Comment peuvent-elles faire du point de vue comptable ou du point de vue des différentes manipulations ? o Au niveau des données comptables, la compta permettait de minimiser les dettes : d'abord grâce à la distinction entre dettes et engagement hors bilan. Dans les engagements hors bilan, on trouve des sommes que l'on aura à payer ce qui peut être considérer comme une dette mais non, pas dans ce cas. Quand on inscrit une dette, on met le montant de la dette en capital, mais on ne compte pas les intérêts (inscrit en engagement hors bilan). [...]
[...] Ce qui est en jeu ici c'est la notion de résultat. Un résultat = produits encaissés charges décaissés charges calculée (amortissement et provisions). Le résultat est la différence entre ces 3 notions. Le résultat tient compte de cette somme épargnée qu'est l'amortissement. Derrière l'amortissement, il y a l'idée de remplacer, renouveler l'équipement. Donc c'est un résultat qui tient compte du renouvellement. A cause de l'amortissement du coût historique, le total des amortissements sera bien inférieur à la valeur de remplacement. [...]
[...] Chacun de ces deux cadres (cadre de saisi et cadre de synthèse) laissent une latitude de choix au comptable. Il y a aussi des possibilités d'initiative du comptable. Il y a donc des choix au niveau des comptes que l'on va utilisé aux niveaux des montants que l'on va inscrire et ces choix ne sont pas neutres. En plus des choix comptables, le modèle va permettre une comptabilité créative ; c'est le traitement de toutes les opérations financières qui n'étaient pas prévues dans le plan comptables. Le comptable invente sa comptabilisation. [...]
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