On a posé une simple question, que doit se poser chacun de nous, à M. Bernard Colasse (responsable du DEA Comptabilité, Décision et Contrôle, de l'Université Paris-Dauphine) : Qu'est-ce que la comptabilité ?
Il a répondu : "Il existe de multiples réponses à une telle question, mais pour mieux vous situer, on peut dire que la comptabilité s'offre à l'examen sous trois aspects principaux : comme système de description et de modélisation de l'entreprise ; comme système de traitement des informations nécessaires à cette modélisation ; et, enfin, comme pratique sociale inscrite dans un jeu de contraintes juridiques plus ou moins strictes." (...)
[...] et JOFFRE P., éd. Economica 1997 ; RAFFOURNIER B., La Théorie positive de la comptabilité : une revue de la littérature article 7 de la revue Economies et Sociétés - séries Sciences de Gestion - 16, novembre 1990 ; RICHARD J., Plans comptables article 71 de l'Encyclopédie de Comptabilité, Contrôle de Gestion et Audit, dirigée par COLASSE B., éd. [...]
[...] De plus, il n'est pas dans le rôle de la science, et donc du chercheur (du moins tels qu'ils le conçoivent), d'apporter ce genre de contribution à la pratique. La science a pour objet de décrire et d'expliquer, et non d'apporter une aide directe à l'action. Bref, à la conception normative, ils opposent une autre conception qualifiée de positive (il faut noter que cette distinction entre théorie positive, ce qui est, et théorie normative, ce qui doit être, est due à l'économiste Keynes 1852-1949, et a été reprise par Friedman et ses disciples). [...]
[...] Différentes études montrent que la méthode LIFO est retenue, afin de réduire le résultat, de préférence par les entreprises de grande taille, exerçant dans un secteur à fort taux de concentration. Malgré l'apport considérable de cette théorie positive, la nature contingente de ses hypothèses constitue une limitation du modèle. En effet, les mécanismes de régulation des contrats sont souvent spécifiques à l'environnement nord-américain. Il est difficile de transposer sans précaution les conclusions des recherches précédentes dans un contexte différent. Il existe, en effet, d'importantes différences qui tiennent à l'état des pratiques contractuelles notamment dans le domaine de l'intéressement des dirigeants à l'influence de la fiscalité sur les pratiques comptables, à l'importance du contrôle de type familial ainsi qu'à la place relative de l'Etat et des marchés financiers dans l'activité économique Les théories historiques et sociologiques : Ces théories très diverses ont en commun de traiter moins de la comptabilité en tant qu'objet ou individu technique que du phénomène comptable, c'est-à-dire des pratiques organisationnelles et sociales qui soutiennent le comptage. [...]
[...] Principe de clarté : Selon ce principe, les opérations et informations doivent être inscrites dans les comptes sous la rubrique adéquate avec la bonne dénomination et sans compensation entre elle. L'objectif est d'éviter la perte d'information et l'obscurité qui résultent de la compensation et ce afin de fournir aux lecteurs externes une information complète, claire et objective. Ce-ci implique que le comptable évite deux écueils : L'information fournie ne doit pas être trop condensée et elle doit respecter la convention de non compensation. [...]
[...] En effet, cette pratique, en augmentant le résultat comptable, permet de mieux satisfaire aux clauses contractuelles intervenant lors de la négociation des emprunts. A l'inverse, pour les entreprises de plus grande taille, cet objectif reste secondaire au regard de la recherche d'une minoration de leur bénéfice comptable ; - Le choix de la méthode d'amortissement (linéaire versus accéléré). La technique d'amortissement linéaire est de préférence pratiquée par les entreprises utilisant un fort levier financier, à structure de capital diffuse, sans bloc de contrôle et à gestion managériale. [...]
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