L'actualité de ces dernières années en ce qui concerne la crise financière d'une part et les nouvelles règlementations financières d'autre part (Bales II, les IFRS, exigences accrues des actionnaires) incite les petites et moyennes entreprises (PME) à communiquer davantage sur les indicateurs financiers.
Les effets de Bale II pour les PME (mise en oeuvre en janvier 2007) ont une conséquence double pour les banques :
-Substituer une analyse individuelle à la logique globale
-Coter le client et évaluer les risques de défaillance
Concernant les entreprises les conséquences ne sont pas les mêmes selon la taille de celles-ci :
-Les impacts sont faibles pour les petites entreprises (encours financier< 1 M€ et /ou CA< 5 M€). Du fait de la modicité de leurs encours, le risque est donc faible. Les impacts sont évidemment à négliger pour les sociétés cotées, car elles sont déjà obligées de communiquer régulièrement sur la place financière.
-Les PME-PMI sont les plus touchées, ce qui peut impacter leur accès au crédit et le cout des financements. Une communication sur des aspects quantitatifs et qualitatifs auprès des banques est donc nécessaire pour les dirigeants.
L'objectif final est que les entreprises saines et transparentes profitent des meilleures conditions financières.
[...] Gains et pertes de change latent 3. Variation de périmètre 4. Subventions d'investissement 5. Intérêts d'emprunt payes et reçus 6. Contrat de location-financement 7. [...]
[...] les gains et pertes de change latents L'inscription en résultat des gains et pertes de changes latent, résultant de la conversion des créances et dettes libellées en monnaie étrangère est obligatoire en norme IFRS mais reste une méthode préférentielle en normes françaises Le TFT consolidé de la conception à la communication financière -Principe (à la clôture de l'exercice : Inscrire les écarts de conversion actifs en perte : Perte financière en normes françaises Perte financières opérationnelles en normes IFRS selon la nature des créances et des dettes Annuler la provision pour pertes de change (en norme françaises) qui devient ainsi sans objet. Inscrire les écarts de conversion passive en produit : financier en normes françaises Financier ou opérationnel en normes IFRS selon la nature de créances et dettes. -Traduction dans le TFT Les gains et les pertes d change latents ne donne lieu ni à encaissements ni à décaissement. Nécessité de neutraliser les gains et pertes de change inscrits en résultats net dans les flux d'activité 3. [...]
[...] Cette méthode, notamment du fait de la complexité d'un paramétrage informatique nécessaire et de difficultés comme le traitement de la TVA n'est pas (ou très peu) mise en œuvre. Exemple de présentation des flux liés à l'activité selon la méthode directe: Encaissements reçus des clients (Sommes versées aux fournisseurs ou au personnel) Flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles 30150 (27600) 2550 Intérêts payés Impôts sur le résultat payés Flux de trésorerie net provenant des activités opérationnelles (270) (900) 1380 Dans la pratique, les entreprises utilisent la méthode indirecte (méthode plus simple à mettre en œuvre, de plus les principaux logiciels de consolidation sont paramètres selon cette méthode). [...]
[...] Remarque: Le règlement CRC contrairement à la norme IAS ne privilégie pas l'application de la méthode directe. D'ailleurs, les deux exemples de TFT qu'il propose utilisent la méthode indirecte, en partant soit du résultat net, soit du résultat d'exploitation des sociétés intégrées (excluant les sociétés mises en équivalence Le TFT consolidé de la conception à la communication financière 3. Présentation en normes françaises - Options de présentation CRC N Flux de tresorerie liés à l'activité Résultat des sociétés intégrées Elimination des charges et produits sans incidence sur la tresorerie ou non liés a l'activité (Amortissements et provisions) (Variation des impots différés ) (Plus values de cession , nettes d'impots Marge brute d'autofinancement des sociétés intégrées Dividendes recus des sociétés mises en equivalence Variation du besoin en fonds de roulement lie a l'activité Flux net de tresorerie généré par l'activité Flux de trésorerie liés aux opérations d'investissement Acquisition d'immobilisations Cessions d'immobilisations, nettes d'impots Incidence des variations de perimetre Flux net de trésorerie lié aux opérations d'investissement Flux de tresorerie liés aux opérations de financement Dividendes versés aux actionnaires de la société mère Dividendes versés aux minoritaires des sociétés intégrées Augmentation de capital en numéraire Emission d'emprunts Remboursement d'emprunts Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement Variation de trésorerie Trésorerie d'ouverture Trésorerie de cloture Incidence de variation des cours de devises XXX XXX XXX XXX XXX XXX XXX XXX XXX N-1 XXX XXX XXX XXX XXX XXX XXX XXX XXX XXX XXX XXX XXX XXX 7 Le TFT consolidé de la conception à la communication financière 4. [...]
[...] -Cette analyse constitue donc pour les groupes un outil d'aide à la décision les flux liés à l'activité Les flux liés à l'activité correspondent aux principales ressources dégagées par l'entreprise. Ils fournissent une indication sur la capacité de l'entreprise à rembourser les emprunts, de payer les dividendes et de procéder à de nouveaux investissements sans faire appel à des sources de financement externes. Les flux liés à l'activité sont composés des : -Flux de trésorerie d'exploitation correspondant aux charges et produits d'exploitation monétaires -Autres encaissements et décaissements qu'il est possible de rattacher à l'activité tels que les charges et produits financiers, les charges et produits exceptionnels, l'impôt sur les sociétés et la participation. [...]
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