Cours de Licence de Comptabilité nationale traitant de l'approche par les produits, de la valeur ajoutée et du PIB.
[...] Cette valeur qu'elle a ajoutée est nommée valeur ajoutée ! On définit donc la VA d'une branche (ou celle d'un secteur institutionnel) comme étant l'excédent de la valeur des B&S produits sur la valeur des B&S intermédiaires consommés pour produire. C'est bien la valeur nouvelle créée, on peut également dire la richesse créée, au cours du processus productif. On peut donc écrire : Valeur ajoutée (d'une UI, d'un SI ou d'une branche) = Production - Consommations Intermédiaires (de l'UI, du SI ou de la branche) La VA mesure l'apport de cette unité institutionnelle ce secteur ou cette branche à la création de richesses de l'économie, sa contribution au PIB (cf plus loin). [...]
[...] De fait, on l'utilise généralement pour établir le classement mondial des économies, pour identifier les pays riches et les pays pauvres, etc Il s'agit bien d'un agrégat, au sens où il agrège en un seul chiffre une grande quantité d'informations sur la richesse créée par toutes les branches de l'économie lors d'une année donnée. Pour autant, il faut avoir conscience des limites de cette synthèse maximum, et ne pas vouloir faire dire au PIB plus qu'il ne dit. Ainsi, peut-on raisonnablement considérer que le PIB est LA mesure du bien-être ? [...]
[...] Les difficultés économiques de nos principaux partenaires (l'Allemagne en particulier) pèsent sur notre commerce extérieur. Quant à nos importations, elles tendent à augmenter en période de croissance (demande soutenue), et à ralentir en période d'absence de croissance (moins de demande de la part des consommateurs) ; ce que l'on vérifie bien ici. Au final, Il ressort de ces tableaux une faiblesse de la croissance économique française en 2003, avec toutefois le maintien d'un relatif dynamisme de la consommation des ménages, alors que les perspectives pour l'investissement des entreprises sont plutôt sombres et que des inquiétudes pointent sur le commerce extérieur. [...]
[...] C'est donc beaucoup plus la consommation des ménages que l'investissement des entreprises qui tire la croissance de la Nation en 2003. Quel a été le rôle du commerce extérieur ? On voit d'abord qu'en 2003 le solde commercial a encore été positif M = 19,3 Mds d'€). Mais là encore, on constate que cet élément très dynamique des années précédentes, largement responsable des années de croissance précédentes, s'essouffle totalement, ce qui fait craindre la disparition de l'excédent commercial à l'avenir : les exportations chutent nettement tandis que les importations sont tout juste stabilisées 0,08%). [...]
[...] finale des Instit. ss but lucr. au serv des ménages Formation brute de capital fixe Acquisitions, nettes des cessions, d'objets de valeur Variation de stocks - Exportations Source: INSEE, Comptes Nationaux Mise à jour le 27 avril Ressources et emplois de biens et services en volume (prix de l'année précédente chaînés, base 1995) Milliards d'euros 1995 Intitulés Ressources Produit intérieur brut Importations 271,2 Total Emplois Dépenses de consommation finale des ménages Dépenses de consommation finale des administrations publiques Dép. de conso. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture