Historiquement, la comptabilité a d'abord été développée pour les besoins des utilisateurs commerçants. Dans un premier temps, ils ont mis en place une comptabilité de trésorerie, puis un suivi des créances et des dettes. La comptabilité doit donner aux dirigeants de l'entreprise des informations indispensables à la gestion à court ou à long terme. Les indicateurs chiffrés qu'elle fournit sont à la base de la plupart des décisions des dirigeants.
Les associés ont un pouvoir de contrôle sur la gestion d'une société. Après avoir examiné les comptes, ils décident d'approuver ou non la gestion faite par l'équipe dirigeante en place. Les actionnaires cherchent aussi à connaître les perspectives de bénéfices, pour évaluer leurs dividendes futurs, ainsi que la valeur de la société, pour pouvoir anticiper une hausse ou une baisse des cours boursiers de l'action. Les évolutions actuelles de la comptabilité ont comme objectif une meilleure information des marchés financiers.
La comptabilité permet de calculer l'assiette des différents impôts auxquels sont soumises les entreprises. Elle sert aussi de preuve en cas de contrôle fiscal. Lorsqu'il existe un comité d'entreprise, la direction de l'entreprise doit lui présenter, au moins une fois par an, un rapport d'ensemble sur l'activité, le chiffre d'affaires, les résultats. Tous ces éléments sont issus de la comptabilité.
Les sociétés commerciales sont tenues de déposer leurs comptes une fois par an au greffe du tribunal de commerce. Ces documents librement consultables intéressent :
• les fournisseurs ou les banques, qui veulent connaître la solvabilité de l'entreprise avant d'accorder des modalités de règlement ou un crédit ;
• les clients, qui veulent évaluer la situation financière de l'entreprise avant de passer un contrat à long terme, ou qui nécessitent un service après-vente de qualité ;
• les autres commerçants, pour qui la comptabilité est une source de renseignements sur l'activité de leur concurrent et constitue une preuve en cas de litige.
La comptabilité doit donc fournir périodiquement une information synthétique, mais de bonne qualité, aux marchés financiers, aux associés, aux tiers, permettre la comparaison d'une entreprise à l'autre et d'une période à l'autre, permettre le calcul des bases de l'impôt, constituer un moyen de preuve entre commerçants. Assurer ces différentes missions nécessite la mise en place d'une obligation légale et de normes pour la tenue de la comptabilité.
[...] Exemple (suite) : entreprise HILAIRE On constate que, sur les cinq années, le flux net de trésorerie de l'investissement s'élève à : + 360 + 480 + 400 + 380 + 420 = 940 milliers Le projet d'investissement apparaît donc rentable puisque les flux d'encaissements sont supérieurs aux flux de décaissements. Cependant perçus dans cinq ans et 420 perçus aujourd'hui n'ont pas la même valeur. L'actualisation des flux nets de trésorerie va permettre de ramener une somme future à sa valeur actuelle. IV Les critères de choix d'investissement en avenir certain A. La valeur actuelle nette : l'actualisation des flux nets de trésorerie Les méthodes utilisées dans le choix des investissements font généralement intervenir l'actualisation pour prendre en compte le coût du temps. a. [...]
[...] Le résultat exceptionnel : Produits exceptionnels Charges exceptionnelles Même s'il est bénéficiaire, il résulte d'opérations qui sortent du cadre de l'activité normale de l'entreprise. Il ne se renouvellera pas forcément. Exemple : la cession d'un immeuble, acquis il y a 20 ans et très bien situé, peut dégager une année un bénéfice exceptionnel, et donc un bénéfice total important. Il ne faut pas en déduire pour autant que l'entreprise est en bonne santé : son activité normale dégage peut-être une perte d'exploitation. C. L'annexe L'objectif de l'annexe est de compléter et de commenter l'information donnée par le bilan et le compte de résultat. [...]
[...] Il ne peut s'appliquer qu'à certaines catégories d'immobilisations : certains biens neufs d'une durée de vie supérieure ou égale à trois ans voir processus 3). Sont notamment exclus : tous les biens acquis d'occasion, les véhicules de tourisme et les véhicules utilitaires d'une charge inférieure à deux tonnes, les bâtiments autres qu'industriels ou hôteliers. Base amortissable Première année : base amortissable = VB Années suivantes : base amortissable = VNC en fin d'exercice précédent On peut constater que la base amortissable est dégressive. [...]
[...] On cherche Vt, la valeur acquise par la somme V0 à la date t : compte tenu des intérêts encaissés, combien vaudra notre placement initial à la date t ? B. Actualisation, valeur actuelle On veut obtenir une somme Vt à la date t. On cherche V0, la valeur actuelle de la somme Vt à la date t0 : combien faut-il placer en t0 pour obtenir Vt à la date t ? C. Intérêts simples Les intérêts dus à la fin de chaque période sont calculés sur le capital initial. [...]
[...] La comptabilisation Le reversement de TVA augmente la valeur d'origine de l'immobilisation, puisqu'on annule après coup une partie de la TVA déductible. Il augmente également la valeur nette comptable, puisque la valeur d'origine augmente, mais que le cumul d'amortissement n'est pas modifié. On enregistre le reversement de TVA : au débit du compte 675 Valeurs comptables des éléments d'actif cédés ; en contrepartie, au crédit du compte 44571 État, TVA collectée. Exemple : un bâtiment construit en acquis le 01/12/N–3 (après le 01/01/96) pour (TVA au taux normal) et amorti en linéaire sur 25 ans, est cédé le 30/08/N pour Faut-il reverser de la TVA ? [...]
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