Plan comptable, comptes de gestion, comptes d'actifs, comptes de passifs, opérations d'exploitation, versements assimilés, produits financiers, compte de bilan, compte de résultat, compte de l'exploitant, comptabilité autonome
Les comptes d'actifs et de charges sont (augmentés) débités des augmentations et crédités des diminutions, tandis que les comptes de passif et de produit sont crédités des augmentations et débités des diminutions. Cependant, ces principes ne suffisent pas à normaliser l'ensemble des comptabilités des entreprises. Si l'on veut pouvoir réaliser des comparaisons, ou interpréter sans ambiguïté les documents que les entreprises publient, il convient que toutes les comptabilités parlent le même langage. C'est le rôle du plan comptable.
[...] Car on suppose que l'entreprise continue son exploitation sans réduction sensible du rythme et de l'étendu de son activité. On part donc due l'idée d'une certaine pérennité de l'entreprise pour l'évaluation de son patrimoine. Maintenant, si l'entreprise est cédée partiellement ou totalement (en cas de cessation). Donc en cas de cessation partiel ou totale d'activité, le principe de continuité de l'exploitation est évidemment remis en cause. Prudence Il s'agit de l'appréciation raisonnable des faits afin d'éviter le risque de transfert sur l'avenir d'incertitude présente, susceptible de grever (d'affecter négativement) le patrimoine. [...]
[...] S'il procède à des retrait du capital, à ce moment on utilise le compte de l'exploitant ; C'st un sous-compte du capital sur lequel on enregistre en cours de période comptable les retraits du capital comme les augmentations du capital ; Pour ne pas fausser le montant du capital. A la fin de la période comptable, le solde du compte 108 de l'exploitant est viré au compte 101. Autres : Le compte de résultat (n°12) nous permet de solder les comptes de gestion Compte « Emprunt et dettes assimilées » sous le n°16 avec le cas particulier des emprunts auprès des établissements de crédit. Il faut souligner que ce sont seulement des dettes financière, les dettes d'exploitation étant enregistrées sous un autre compte. [...]
[...] Sincérité Cela veut dire application de bonne foi des règles et procédures en fonction de la connaissance que les responsables des comptes doivent normalement avoir de la réalité et de l'importance des opérations, évènements et situations. La régularité C'est la conformité aux règles et procédures en vigueur. Image fidèle Il faut présenter des états financiers (bilan, compte résultats) reflétant une image fidèle de la situation et des opérations de l'entreprise. La comptabilité doit donc répondre dans le respect du principe de prudence [cf aux obligations de régularité et de sincérité. Donc la présentation d'une image fidèle va être la convergence de la prudence, sincérité & régularité. [...]
[...] Exemple : pour exister sur un marché concurrentiel Classement décimal des comptes C'est une règle technique du plan comptable. On a une multitude de comptes qui sont regroupés en classe et numérotés selon un système, c'est-à-dire que le premier chiffre de chaque compte nous indique la classe Exemple : 2 immobilisation. Comptes principaux Ensuite nous avons des comptes à deux chiffres dits des comptes principaux Exemple : 40 compte principal de fournisseur Comptes divisionnaires Comptes à trois chiffres Exemple : 401 fournisseur Cette façon de représenter les comptes par un classement décimal présente un certain nombre d'avantages : Le système est souple : à des entreprises de toute taille Permet de connaître rapidement et sans effort de mémoire la plupart des comptes couramment utilisés. [...]
[...] Certaines fois il peut être nécessaire de fournir des informations complémentaires pour répondre à cette demande d'image fidèle Les règles techniques du plan comptable Partie double Toute opération comptable donne lieu à une écriture positive de même montant et de sens inverse à des comptes différents. Droits constatés = comptabilité d'engagement Selon ce principe, les opérations sont décrites en comptabilité dès la naissance des droits et obligations. Mais cela s'oppose au principe des droits au comptant. Si on était dans ce principe, on noterait des opérations qu'à partir du moment où il y avait des mouvements de trésorerie. Or, en comptabilité française, nous sommes dans l'obligation d'enregistrer les créances et les dettes. Ce qui nous donne un inventaire complet du patrimoine. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture