Comme nous le savons, la crise bancaire et financière a suscité au courant de l'année 2008/2009 de nombreuses controverses dans l'opinion publique sur l'organisation et la solidité des systèmes financiers nationaux, européen et mondial.
L'élément déclencheur de cette crise a été la crise immobilière aux Etats-Unis découlant de la conduite d'une politique monétaire laxiste complètement inoffensive en 2006 et atteignant son paroxysme au deuxième semestre de l'année 2008. Cela s'est traduit par une chute vertigineuse des cours des valeurs du secteur financier en 2008 (aux Etats-Unis, l'indice du secteur financier terminait l'année en retrait de 58% tandis que l'indice des valeurs financières européennes reculait lui aussi de 57,5%), des faillites de certains établissements bancaires de grande renommée et parfois, au niveau mondial, des dysfonctionnements internes graves et couteux ainsi qu'une crise de liquidité bancaire.
On notait ainsi à la fin de l'année 2008, une dégradation du niveau des bourses de valeurs par rapport à la même période en 2007 (Etats-Unis : -38%, Europe : -49%, Asie : - 42%), une chute du déficit public dans de nombreux pays après un recul du PIB mondial de près de 2,2% en 2009 . Environ 26000 Mds $ de capitalisation boursière ont été détruits sur l'année soit environ 2 fois le PIB des Etats-Unis ou 14 fois celui de la France. Plusieurs établissements financiers aux Etats-Unis entrent en cessation d'activité et d'autres comme la compagnie d'assurance AIG sont soit sauvés in extremis par la Fed (la réserve fédérale américaine), soit mis en liquidation tel fut le cas de Lehmann Brother. (...)
[...] Cela signifie donc qu'ils sont comptabilisés au coût historique quand ils couvrent le portefeuille d'investissement, et à la juste valeur quand ils couvrent le portefeuille de négociation. Tout d'abord il faut savoir que la comptabilisation à la juste valeur requiert de valoriser, les actifs et les passifs d'une entité, à la date de l'arrêté des comptes, à leur valeur de marché. Si cette valeur n'est pas déterminable, il faudra valoriser ces actifs et passifs à leur valeur actualisée par la somme des flux de revenus espérés de leur utilisation. [...]
[...] L'évaluation à la juste valeur par résultat est la catégorie par défaut. Elle concerne : La totalité des autres instruments dont les actions (sauf exception). Cependant, la sous catégorie held for trading n'est plus référencée. Néanmoins, les instruments de capitaux propres détenus à des fins stratégiques (par opposition à à des fins de transaction peuvent être classés (de façon définitive) dans la catégorie Juste valeur par résultat. L'IFRS 9 a apporté aussi quelques précisions en ce qui concerne la Titrisation. [...]
[...] On peut donc dire que l'évaluation et la comptabilisation à la juste valeur de certains actifs financiers de Lehman Brother, a fortement accru le rendement à la baisse de ses bénéfices. - les dépréciations de portefeuilles d'actifs : L'une des premières manifestations de la juste valeur est la baisse du revenu des banques. En effet, une étude faite sur 18 banques européennes montre une baisse du PNB (Produit Net Bancaire) de l'ordre de (en net recul de par rapport au premier semestre 2008). [...]
[...] Elles diminuent donc le prix de ces actifs. La valeur de marché se retrouve amoindrie, entraînant une baisse de valeur dans les comptes. On assiste ainsi à une vague de dépréciation qui s'auto-entretient. Avec les réformes - La possibilité de reclasser certains actifs Avec la possibilité de reclasser certains actifs du 15 octobre 2008, on a pu disposer des premiers exemples pratiques de la mise en œuvre de l'amendement. En effet, certains établissements ont utilisé cette possibilité qui leur a été offerte à l'occasion des arrêtés de leur compte aux troisième et quatrième trimestres de l'année 2008. [...]
[...] Il est soumis à des audits menés par cabinets concernant les conditions de valorisation des instruments financiers qui sont significatives. C'est ainsi que le 13 octobre 2008, dans la foulée une multitude de mesures ont été prises par les différentes parties prenantes en réponse à la crise financière actuelle. L'IASB (International Accounting Standards Board), organisme en charge des normes comptables IFRS, a indiqué de nouvelles dispositions relatives à la classification des instruments financiers. Le 15 octobre 2008, la CE (Commission Européenne) fait un choix qui porte sur le règlement CE 1004/2008. [...]
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