Après une période d'activité, les dirigeants de l'entreprise, les ayants droit et les tiers ont besoin de connaître sa situation patrimoniale et son résultat. C'est une nécessité de bonne gestion mais aussi une obligation légale (article 9 SYSCOA). En fin d'exercice, l'entreprise établit la dernière balance mensuelle des comptes, qui servira de base aux régularisations à l'occasion des travaux d'inventaires (...)
[...] Pour son calcul on utilise : soit l'amortissement décroissant avec taux décroissants la 1ère année et 10% soit au total 100%, dans la pratique on multiplie le taux linéaire par coefficient variant entre 2 et 3,25 selon la durée de vie du bien) ; soit l'amortissement décroissant à taux constant ou méthode exponentielle (on applique un taux constant à une valeur décroissante). Son point de départ est le 1er jour du mois acquisition. - l'amortissement croissant : il repose sur l'idée que la dépréciation est d'autant plus importante que l'immobilisation est ancienne (on applique des taux croissants à la valeur d'origine). [...]
[...] de certains employés. Ces frais enregistrés en cours d'exercice dans les comptes de charges par nature doivent être transférés à la clôture au débit soit du compte 6617 ou 6627 selon que le personnel soit national ou étranger. On aura cette écriture : Les redevances de crédit bail seront abordées dans le chapitre relatif aux opérations spécifiques [la redevance doit être considérée comme intérêts (672) + remboursement de la dette (172)]. [...]
[...] NB : La charge d'amortissement venant diminuer le résultat taxable, et donc l'impôt, le législateur est assez regardant sur la détermination de son montant. Cependant pour la sincérité de leur bilan, les entreprises ont la possibilité de pratiquer un amortissement supérieur à celui fiscalement autorisé. Dans ce cas la différence entre l'amortissement économique et l'amortissement fiscal est réintégrée au bénéfice imposable. Il peut arriver aussi que l'entreprise n'utilise pas toutes les possibilités offertes par l'amortissement fiscal parce que le bénéfice en serait trop réduit, au détriment de leur réputation financière. [...]
[...] Intérêts courus non échus (ICNE) représentent la rémunération du temps de mise à disposition des capitaux. Ce temps déterminé de commun accord entre les parties peut chevaucher deux exercices. Dans ce cas, selon le principe de séparation des exercices, il convient d'évaluer la proportion d'intérêt revenant à chaque période afin de l'enregistrer dans cet exercice. A la clôture on aura l'écriture suivante : A l'ouverture de l'exercice suivant cette écriture d'inventaire sera annulée par l'enregistrement suivant S'il s'agit d'intérêts à recevoir sur les prêts, l'écriture sera la suivante : Les Charges et produits constatés d'avance s'expliquent par le fait que certaines opérations peuvent être prises en compte sur un plan comptable alors qu'elles concernent pour partie l'exercice ultérieur. [...]
[...] Ces provisions représentent une catégorie comptable intermédiaire entre les dettes et les réserves. Elles sont comptabilisées suivant deux cas : - à plus un an : dans ce cas le constat de la provision est par le débit du 69 contre le crédit du 19 ; - à moins d'un an : on débite le 65 (autres charges) (frais financiers et charges assimilées) et le 83 pour les HAO contre le crédit du compte 499 (risque provisionné) et 599 (risque provisionné à caractère financier) Quelques exemples d'écritures comptables Les provisions réglementées correspondent à des possibilités offertes aux entreprises par la loi pour faire face à des risques spécifiques (investissements ) 4. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture