Management, comptabilité nationale, relations macroéconomiques, pensée économique, comptes de production, balance des paiements
La comptabilité nationale présente les relations macroéconomiques entre les différents agents d'une économie, afin de quantifier et synthétiser ces relations dans un cadre comptable. Il existe dans l'histoire de la pensée économique des auteurs qui ont eu l'intuition des grands principes de la comptabilité nationale (Quesnay, qui présente les relations d'interdépendance entre les différentes classes). Mais en réalité, la plupart des agrégats de la comptabilité nationale que l'on utilise sont récents, et datent des années 1930-1940.
[...] Lorsque Sarkozy est devenu président, il a convoqué des économistes pour réfléchir à la création de nouveaux indicateurs. C'est ce qu'on avait appelé la commission Stiglitz, sous la direction de Stiglitz, Amartya Sen et Fitoussi. Elle a proposé un rapport pour mettre en place de nouveaux indicateurs de richesse. La publication de ce rapport est intervenue au même moment que le déclenchement de la corse économique : toutes ces interrogations ont été balayées. VI. La balance des paiements La balance des paiements est un document comptable qui retrace les échanges avec le reste du monde. [...]
[...] En revanche, quand une société devient plus riche, elle est susceptible d'utiliser ce surcroît de richesse pour améliorer son niveau de vie : construction d'hôpitaux et d'écoles, accès à davantage de biens et de services. Il est vrai que l'on observe généralement une corrélation entre la satisfaction que l'on tire de sa vie et le niveau de PIB par habitant. Mais ce lien entre richesse et bonheur est vrai jusqu'à un certain point (15 000$ selon Easterlin). Au-delà, cela ne fonctionne plus : c'est le paradoxe d'Easterlin. [...]
[...] En 1936, Keynes publie La théorie générale. La comptabilité nationale s'inscrit dans le prolongement de son oeuvre et est ainsi une manière de mettre en oeuvre efficacement les recommandations de Keynes. Il va falloir attendre la fin de la Seconde Guerre mondiale et le besoin urgent d'analyser de manière approfondie les économies nationales pour que les premiers systèmes de comptes nationaux se développent. Jusqu'en 1976, la France développe un système comptable original, puis elle adopte à cette date les normes internationales fixées par l'ONU, et précisées dans le cadre européen du Système Européen de Compte (SEC). [...]
[...] Ces productions sont notamment estimées par l'utilisation des données des contrôles fiscaux. Les activités non observées sont estimées à du PIB en 2008. - Production marchande = Production vendue à un prix supérieur à 50% du coût de production. - Production non-marchande = Production vendue à un prix inférieur à 50% du coût de production (services gratuits ou vendus à un prix non économiquement significatif) = Services publics La valeur des services non-marchand pose un problème de mesure puisqu'ils ne sont pas vendus : par convention, on considère donc que la valeur de la production non-marchande est déterminée par son coût de production, c'est-à-dire le coût des facteurs nécessaires pour l'obtenir (salaires, dépenses en capital, etc.). [...]
[...] - La consommation finale recouvre la consommation des ménages et celle des administrations, supposées consommer les services non-marchands qu'elles produisent. - La formation brute de capital fixe (FBCF) correspond à l'investissement matériel, et à certains investissements immatériels (logiciels). - La variation des stocks signifie qu'un produit peut être stocké d'une année à l'autre ; elle peut donc être négative (déstockage) - L'exportation d'un produit est la vente à une unité non-résidente. b - l'équilibre comptable du produit LA SOMME DES RESSOURCES DISPONIBLES, POUR UN PRODUIT DONNÉ, EST ÉGALE PAR DÉFINITION À LA SOMME DE SES EMPLOIS, C'EST-À-DIRE À L'ENSEMBLE DE SES DIFFÉRENTS USAGES POSSIBLES. [...]
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