Initiation à l'analyse financière

Résumé du document

Support de formation destiné à l'initiation à l'analyse financière.
Le document comprend deux parties :
1 - l'analyse du contenu d'une liasse fiscale
2 - les soldes intermédiaires de gestion et leur signification.
La formation est actualisée du printemps 2005 et intègre notamment des références aux nouvelles normes comptables IAS.

Extraits

[...] Les choix en matière de valorisation de stocks vont influencer directement l'EBE de l'entreprise et donc sa CAF. De même, les décisions en matière d'amortissement vont impacter le montant de l'IS à payer. L'augmentation des dotations aux amortissements vient diminuer la base imposable et donc le bénéfice net à payer à l'Etat. En revanche, la CAF augmente du montant des dotations pratiquées. Il en va de même de la politique de provisionnement de l'entreprise qui peut essayer de constituer des provisions ayant le caractère de pseudo-réserves, lesquelles viendront s'imputer sur l'impôt. [...]

[...] L'information sur les dettes bancaires à CT se trouve au pied du passif du bilan. Le reclassement des diverses dettes est possible à partir de l'état des dettes par échéance figurant dans la liasse fiscale. Les découverts ont une incidence sur la gestion de l'entreprise en ce que leur coût peut être très important et que la banque peut retirer sa ligne de crédit assez rapidement. Ce type de crédit peut fluctuer fortement. Par exemple, le dirigeant société peut choisir de mobiliser des créances clients, de réaliser des actifs liquides tels que des actions pour faire rentrer des liquidités, rembourser sa ligne de crédit, le crédit bancaire courant peut-être minimisé juste avant la clôture des comptes pour améliorer artificiellement la tenue de son bilan. [...]

[...] Mise en perspective : réforme des normes comptables et application de nouveaux principes appelés IFRS ou IAS. Ces principes doivent permettre de rendre comparables les comptes des entreprises d'un pays à l'autre. Naturellement, cela touche avant tout les entreprises cotées (actions ou obligations), une infirme minorité du tissu économique français. Inutile de détailler cela dans une initiation à l'analyse financière mais je me permettrai néanmoins de l'illustrer l'impact de ces nouveaux principes par quelques incises, afin de mettre en perspective les normes existantes et tout en gardant à l'esprit que ces normes sont progressivement mises en place (comptes clôturés au 31/12/2004) et qu'il faudra plusieurs années de pratiques pour stabiliser leur interprétation. [...]

[...] Ceci constitue une restriction forte. Ce résultat sera réparti entre l'Etat les salariés (participation) et les actionnaires (dividendes). RESULTAT EXCEPTIONNEL Regroupe tout ce qui sort de l'activité habituelle de l‘entreprise. Une part de ces mouvements est sans incidence monétaire (dotations, reprises, quotes-parts de subventions, valeur comptable des éléments d'actifs cédés, etc.) Le résultat net est le solde final du compte de résultat de l'exercice. Il est calculé après les opérations de répartition : participation des salariés, impôt sur les sociétés. [...]

[...] Dettes de l'exercice envers le ou les exercices suivants. - écarts de conversion passif. C'est un poste symétrique à celui de l'actif. Correspond aux plus-values potentielles liées à la comptabilisation des créances et dettes en devises étrangères. En analyse financière, ces sommes doivent être remontées et ajoutées aux capitaux propres de l'entreprise. TRESORERIE - PASSIF Pendant de la rubrique équivalente à l'actif. Postes témoignant de l'utilisation par l'entreprise d'instruments de financement dans une logique d'ajustement du solde net de trésorerie. - effets escomptés non échus (EENE). [...]