Le coût d'acquisition correspond au montant de la contrepartie donnée pour acquérir le bien et le mettre en service. Les immobilisations doivent être comptabilisées au coût.
D'après la définition du coût, les frais acceptables et nécessaires engagés pour l'acquisition d'une immobilisation corporelle, son installation et sa préparation à l'utilisation font partie du coût d'acquisition. Nous disons alors que ces frais doivent être capitalisés, c'est-à-dire qu'ils font partie du coût de l'actif au bilan plutôt que d'être une charge à l'état des résultats.
Par contre, on ne devrait pas y inclure les charges financières (les intérêts) relatives à l'achat. On enregistrera plutôt les intérêts à titre de charges financières à l'état des résultats (...)
[...] Le taux de rotation des actifs immobilisés permet de mesurer la productivité de l'entreprise. Un taux élevé indique normalement une gestion efficace. Un taux croissant dans le temps signifie que les actifs immobilisés sont utilisés de manière efficace. Les créanciers et analystes financiers se servent de ce coefficient pour évaluer l'efficacité d'une entreprise à obtenir un chiffre d'affaires intéressant grâce à une bonne gestion des immobilisations. Taux de rotation des actifs immobilisés = Chiffre d'affaires net / Actifs immobilisés moyens. [...]
[...] On comptabilise l'acquisition des actifs incorporels conformément au principe de la valeur d'acquisition et sensiblement de la même façon que les immobilisations corporelles. Le processus d'amortissement des actifs incorporels est à peu près le même que pour les immobilisations corporelles. Toutefois, certains actifs incorporels ont une durée de vie limitée, et d'autres ont une durée de vie indéfinie. X.1. La durée de vie limitée Les actifs incorporels dont la durée de vie est limitée (un brevet acquis qui expire dans 17 ans) sont amortis sur leur durée de vie utile pour l'entreprise. [...]
[...] La dépréciation des actifs à long terme Les sociétés doivent régulièrement passer en revue leurs immobilisations corporelles et incorporelles pour déceler toute perte de valeur. On parle de perte de valeur lorsque la valeur comptable net d'un actif à long terme n'est pas recouvrable et qu'elle excède la juste valeur de l'actif. Dépréciation = Valeur comptable Juste Valeur IX. La cession des immobilisations corporelles Il arrive très souvent qu'une entreprise décide volontairement de ne pas rester propriétaire d'un actif immobilisé pour toute sa durée de vie. [...]
[...] La durée de vie indéfinie Un actif incorporel dont la durée de vie est indéfinie (par exemple l'exploitation de routes aériennes ou une licence de radiodiffusion) n'est pas amorti. Toutefois ces actifs doivent faire l'objet annuellement d'un test de dépréciation pour évaluer une possible perte de valeur. Le processus est le même que celui qui a été étudié pour les immobilisations corporelles. [...]
[...] Pour ce faire, on applique un taux constant à la valeur comptable de l'immobilisation au début de l'exercice. Méthode de l'amortissement dégressif : Valeur comptable nette x Taux d'amortissement = Charge d'amortissement Ici contrairement aux autres méthodes, on utilise la valeur comptable nette (coût amortissement cumulé) de l'actif et non son coût amortissable. Comme la valeur comptable diminue chaque année, la charge d'amortissement diminue aussi. La valeur comptable nette d'une immobilisation ne peut être amortie au- delà de sa valeur résiduelle. [...]
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