La comptabilité générale est l'instrument qui assure l'enregistrement initial des transactions réalisées avec les tiers (propriétaires, banquiers, fisc,...) permettant d'établir les documents de synthèse sur la situation financière et la performance globale de l'entreprise. C'est un moyen d'information externe à la fois réglementaire et mécanique. En effet, la comptabilité générale est obligatoire même pour les petites entreprises et ses procédures sont formalisées par le Plan Comptable. C'est elle qui fournit le résultat « officiel » de l'entreprise en se contentant d'identifier la nature des dépenses et des revenus (salaires, transports, frais financiers, ventes...). Mais la comptabilité générale n'explique pas le résultat de l'entreprise. Elle ne permet pas au gestionnaire de connaître les produits et les services les plus rentables de l'entreprise et ceux qui lui font perdre de l'argent. Elle apporte très peu d'informations utiles à l'analyse interne, à la prise de décision et au contrôle des performances de l'entreprise.
[...] Ce modèle exprime le choix des moyens retenus pour réaliser les objectifs assignés. De la gestion prévisionnelle résulte le contrôle de gestion établissant des données chiffrées et périodiques caractérisant la marche de l'entreprise. Leur comparaison avec des données passées ou prévues peut, le cas échéant, inciter les dirigeants à déclencher rapidement les mesures correctives appropriées. De la gestion prévisionnelle résulte également la gestion budgétaire mode de gestion consistant à traduire en programmes d'actions chiffrés, appelés budgets, les décisions prises par la direction avec la participation des responsables. [...]
[...] et SIMON C., Comptabilité analytique et contrôle de gestion, Vuibert. SYSCOA, Système Comptable Ouest Africain, Plan comptable des entreprises, Union Economique et Monétaire Ouest Africaine, Foucher. Objectifs Le cours Comptabilité de gestion vise à fournir aux utilisateurs le bagage de connaissances nécessaire à la compréhension et à l'utilisation des données comptables aux fins de la prise de décision relativement à la planification, à la coordination et au contrôle des coûts. Pour ce faire, l'étudiant devra être en mesure : de dresser un état du coût de fabrication; d'analyser et de prendre des décisions à l'aide des notions de coût- volume-bénéfice et des coûts pertinents; de comptabiliser les coûts de fabrication selon la méthode des coûts complets et selon la méthode des coûts variables dans un système d'inventaire permanent; de dresser un budget, des standards; d'analyser les écarts constatés; d'établir le prix de vente des produits selon une approche économique d'une part et selon une approche de coûts majorés d'autre part; Contenu L'état du coût de fabrication. [...]
[...] L'unité comptable d'exploitation peut être une unité fonctionnelle groupant l'ensemble des charges afférentes à une fonction économique (production, distribution, gestion du personnel, etc.). Les charges indirectes sont celles qui sont communes à plusieurs produits et qu'il est difficile voire impossible d'identifier leur degré de participation à la fabrication de tel ou tel produit. Leur imputation au coût d'un produit donné nécessite donc des calculs intermédiaires[4]. La répartition des charges indirectes entre les produits pose souvent des problèmes qui nécessitent une analyse très fine des facteurs induisant les coûts. [...]
[...] b./ Les charges supplétives Après avoir distingué les charges incorporables des charges non incorporables, le réseau d'analyse comptable s'emploie à mettre en évidence toutes les charges qui, au sens économique, permettent de cerner le mieux possible les consommations de ressources réelles de l'exploitation. Ces charges sont généralement appelées charges calculées en raison du fait que leur montant est déterminé d'après un processus calculatoire découlant de l'analyse économique de l'exploitation. Ces charges sont donc évaluées suivant des critères appropriés. Elles comprennent les charges supplétives et les charges de substitution. [...]
[...] Les coûts préétablis sont de plusieurs sortes. Le SYSCOA retient : - les coûts calculés à partir des coûts constatés de la période précédente (éventuellement actualisés) ; - les coûts établis sur une moyenne des coûts dégagés au cours de périodes précédentes ; - les coûts calculés dans le cadre d'un budget prévisionnel, en tenant compte de l'ensemble des informations internes et externes connues au moment de l'établissement du budget (coûts budgétés ; - les coûts calculés sur la base d'informations uniquement externes (tarifs des concurrents, autres entreprises du même secteur ayant la même activité et des structures équivalentes, ) ; - les coûts standards c'est-à-dire préétablis avec précision par une analyse à la fois technique et économique et pouvant présenter un caractère de norme NB. [...]
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