Cours d'informations comptables et financières (première année de master marketing vente) mettant l'accent sur les normes IFRS, en parallèle des normes françaises : principes fondamentaux, amortissements, dépréciations et provisions, ratios de performance économique, financière, boursière, et de création de valeur.
[...] - Le système de base : il constitue le droit commun pour les entreprises. Il présente les comptes à travers un bilan qui classe les éléments d'actifs selon leurs fonctions et selon les éléments juridiques. Il produit aussi un compte de résultat conçu pour mettre en évidence les trois résultats (exploitation, financier, exceptionnel), le résultat net, et une annexe qui précise les règles et méthodes comptables retenues, et les compléments d'information. - Le système développé : il est facultatif pour les entreprises. [...]
[...] Il est possible d'activer ces frais en normes françaises en les faisant figurer au bilan, dans un compte frais d'établissement dans la mesure où ils conditionnent l'existence ou le développement de l'entreprise, avec obligation de les amortir dans un délai maximum de 5 ans. En normes IFRS, le concept de frais d'établissement n'existe pas. Ces frais sont directement comptabilisés en charge de l'exercice. On ne peut pas les activer au bilan, car ils ne sont pas considérés comme des immobilisations incorporelles. [...]
[...] - Passifs : comment l'entreprise a financé ses actifs. Obligations actuelles de l'entreprise qui résultent d'événements passés, dont l'extinction constituerait un abandon de ressource, ou d'avantages économiques. - Capitaux Propres : ressource laissées par les actionnaires à la disposition de l'entreprise. Ils traduisent le résultat d'une soustraction : actifs évalués en juste valeur moins passifs évalués en juste valeur. - Produits : ils représentent les augmentations d'avantages économiques, au cours de l'exercice, qui se traduisent par une augmentation des fonds propres au cours de l'exercice (soit augmentation des actifs, soit diminution des passifs). [...]
[...] Selon les IFRS, la sur valeur, goodwill ne s'amortit pas si les cash-flows générés par la société confirment le prix d'acquisition. Ex : contrat prévoyant la fourniture de prestations sur plusieurs exercices, ou référencement du produit chez un distributeur. Ex : nouveau contrat de location. Il faut analyser les termes du contrat au regard des critères que retiennent les IFRS. - Nécessite d'optimiser l'ensemble des évolutions fiscales liées à la convergence des règles françaises. Normes internationales Normes françaises Aux Etats Unis, le FASB (Financial Accounting Standard Board) fixe les règles comptables (normes). [...]
[...] L'entreprise doit fournir pour chaque catégorie de provision des notes sur la description, la justification et le montant. Ainsi en IFRS la présentation du bilan est la suivante : Le passif est courant s'il s'intègre au cycle d'exploitation, ou alors si son terme est inférieur à l'année qui suit la clôture de l'exercice (si l'entreprise souhaite le vendre ou le consommer durant le cycle d'exploitation ou lorsqu'il est détenu à CT). Tous les autres passifs sont non courants. La plus grande partie des postes actifs et passifs selon le référentiel international est évaluée à la juste valeur. [...]
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