On distingue les encaissements d'exploitation (entrant directement dans la mise en marche de l'activité de l'entreprise) et les encaissements hors exploitation (qui sont dus à des opérations ponctuelles différentes de l'activité « normale » de l'entreprise). On va calculer les ventes mensuelles à l'aide de la loi d'éclatement stipulé qui a été établie à partir du passé. La loi d'éclatement est la suivante :
- 30% en M
- 40% en M+1
- 20% en M+2
- 10% en M+3
On notera que seules les ventes domestiques sont assujetties à une TVA de 19,6%. Les exportations sont exonérées de la TVA. Les exportations sont réglées en M+2 sur la base de 20% du Chiffre d'affaires HT de l'entreprise. Il n'y a pas d'encaissements hors exploitation sur la période étudiée.
[...] Par ailleurs, l'entreprise peut chercher à obtenir de la trésorerie par d'autres moyens : - Réaliser des placements à des taux plus élevés (en amont, avant que l'entreprise ne soit contrainte à les céder). - Éventuellement, renoncer à effectuer les investissements prévus s'ils ne sont pas indispensables à court terme, quitte à les réaliser quand la situation s'est améliorée. - Négocier si la position stratégique de l'entreprise le permet des délais fournisseurs plus longs et des délais clients plus courts. - Céder des actifs immobilisés. - Réduire la masse salariale. [...]
[...] Conséquences en matière de relations bancaires Les conclusions de cette hypothèse semblent placer l'entreprise dans une situation précaire. Les lignes de découvert bancaire et de crédit négociées en amont ont été totalement utilisées dès la fin du mois de mai. Cela s'est traduit par une dégradation graduelle de la trésorerie potentielle jusqu'à atteindre un niveau plancher de 0 fin mai. Dans ces conditions, et en terme de relations bancaires, la mauvaise position de l'entreprise ne lui permettrait pas de négocier de meilleurs taux de financement avec sa banque, une amélioration en faveur de l'entreprise des conditions de valeur ou encore une réduction des commissions bancaires. [...]
[...] La trésorerie potentielle est l'indicateur intégrant la notion de marge de manœuvre et de risques. Calcul de la trésorerie potentielle : Encours maximum de crédits soit 2000 + 3000 -Encours de crédits utilisés +Encours de créances disponibles + 2250 Solde après décision Trésorerie potentielle du mois de janvier = 7247k€ La trésorerie potentielle est un meilleur indicateur que le solde après décision, car il prend en compte les ressources de trésorerie mobilisables et disponibles à tout instant. La solvabilité de l'entreprise ne doit pas se limiter au jugement du solde net, car des ressources de trésorerie non utilisées peuvent être mobilisables. [...]
[...] - Miser sur le fait qu'une diminution du chiffre d'affaires va entraîner une réduction de certaines charges variables. Noter enfin que si aucune de ces solutions n'était possible, elle pourrait recourir au redressement judiciaire anticipé qui lui permettrait de suspendre le remboursement de ses emprunts et de mettre en place un plan de redressement en concertation avec la banque. Bibliographie indicative Obert. Les prévisions dans l'entreprise : plans de financement, budgets et trésorerie, Dunod Marin/Muret. La gestion financière communale / préparation et exécution du budget, trésorerie, gestion des services, Syros la Découverte p. [...]
[...] En revanche si l'entreprise a des excédents de trésorerie, il faudra rembourser les crédits éventuels et/ou placer cet argent. Les décisions de financements : Si le solde avant décision est négatif, l'entreprise aura recours au crédit, à la vente d'actif ou au deux en même temps. L'entreprise peut se financer par 2 possibilités : - un découvert maximum de 2000k€ au taux de par an - un crédit spot garanti Dailly de 3000k€ au taux de par an Le découvert est plus souple d'utilisation que le crédit spot, car il s'adapte au montant de découvert. [...]
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