L'évaluation d'une entreprise est un outil important dans grands nombre de cas. En effet elle s'impose dans le cas d'investissement, de désinvestissement, mais aussi dans le cas d'une succession. Elle peut également intervenir pour déterminer un cours d'introduction d'une société en bourse, calculer une parité d'échange en cas de fusion de deux sociétés, mesurer en interne la qualité de la gestion et enfin simplement dans le cas d'un achat (...)
[...] C'est la seule méthode opérationnelle d'évaluation des actifs incorporels. Il y a une réelle appréhension du risque d'exploitation par analyse des éléments pouvant affecter le bénéfice. Elle traduit les objectifs de l'acquéreur pour au moins deux raisons : c'est une méthode fondée sur la notion d'accumulation du superprofit et il y a une mise en évidence de la rentabilité des capitaux investis. Néanmoins cette méthode a des limites, tout d'abord la durée et les taux d'actualisation des flux sont difficiles à fixer objectivement. [...]
[...] Ils seront donc supprimés pour l'évaluation de l'ANCC, leur évaluation se ferait par l'intermédiaire du goodwill. * Les actifs d'exploitation sont évalués à la valeur dite d'usage, c'est-à- dire à l'usage que le bien procure à l'entreprise. Cette valeur d'usage serait égale au coût d'achat historique (un coût donc ancien) minoré de l'amortissement économique (la dépréciation est en générale différente des amortissements forfaitaires). La valeur d'usage devrait être proche de la valeur du marché, c'est-à-dire du prix auquel l'entreprise pourrait se procurer un bien de même âge sur le marché de l'occasion. [...]
[...] Cette approche ainsi que celle de la CPNE sont une vision plus économique du patrimoine de l'entreprise, notamment parce qu'ils excluent les biens hors exploitation. On calculera la VSB ainsi : VSB = touts les emplois corporels de l'entreprise engagés et organisé pour en réaliser l'objet : on ne retient que les biens nécessaires à l'exploitation. Cette méthode est souvent utilisée dans le cas de sociétés d'investissement ou de portefeuille, cependant elle n'est pas représentative de la valeur d'une société dans les activités commerciales les CPNE (capitaux nécessaires à l'exploitation), c'est-à-dire les immobilisations et le BFR, Cette méthode se rapproche beaucoup de la précédente bien qu'elle soit plus pragmatique et réaliste Elle se calcule de la manière suivante : CPNE = VSB actifs circulants + besoin en fond de roulement capitaux nécessaires pour combler les écarts entre les dépenses déjà engagées et les recettes pas encore réalisées. [...]
[...] L'analyse des provisions pour risques et charges doit être faite méticuleusement. Les montant seront objectivés et si nécessaire réajustés à la baisse ou à la hausse. Certains engagements de l'entreprise peuvent n'avoir pas été repris, alors qu'ils constituent des dettes certaines dans le temps. Enfin les dettes hors bilan (dettes futures prévisibles de l'entreprise dues par exemple à un changement de législation). Chaque poste de l'actif et du passif sera corrigé (hors capitaux propres) pas les plus-values et moins-values estimées. [...]
[...] Conclusion des méthodes des flux : Dans ces méthodes les défauts constatés dans la méthode patrimoniale sont exclus. La valeur financière de l'entreprise alors comprise comme la somme actualisée de flux générés dans le futur. C'est bien ici l'avantage principal Néanmoins cette méthode possède un certain nombre de limites qui résident dans le fait que les hypothèses induisent les résultats, ainsi : l'horizon des prévisions à retenir va aussi influencer le calcul qui dépend de la visibilité de l'entreprise de l'entreprise dans le futur (en général 5 ans) la valeur résiduelle : par ex : plus l'horizon sera court et le taux d'actualisation faible plus la valeur résiduelle sera impactante dans l'évaluation de l'entreprise, il faudra faire très attention à la cohérence de son calcul et de son poids dans la valeur globale. [...]
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