L'escompte, l'escompte commercial, comptabilité
Être capable d'établir ou de vérifier un bordereau d'escompte, de calculer le taux de revient réel supporté par l'entreprise.
Extrait :
1. L'escompte
En diminuant le montant de l'effet payable à l'échéance (valeur nominale) de l'intérêt perçu par le banquier escompteur (escompte), on obtient la valeur actuelle de l'effet ( ... )
[...] Le taux d'escompte réel pratiqué par la banque s'en trouve donc majoré, parfois dans d'importantes proportions. L'étude approfondie des conditions d'escompte, notamment du bordereau d'escompte, permet de déterminer Le taux réel d'escompte, c'est-à-dire le taux de l'opération en elle-même, se traduisant par un pourcentage unique établi en fonction du montant total des agios d'escompte supportés par l'entreprise ; Le taux de revient pour l'entreprise qui négocie les effets, taux qui dépend de la somme effectivement prêtée et de la somme effectivement remboursée ; Le taux de placement pour le banquier escompteur, taux qui résulte de la somme effectivement prêtée et du gain effectif procuré par l'opération d'escompte. [...]
[...] Remarque 1 : Dans le cas de l'escompte commercial, le commerçant paie 158,62 F d'intérêts pour disposer de F pendant 55 jours. Soit Le commerçant bénéficie d'un crédit dont le taux réel est 12,85%, supérieur au taux d'escompte 12,60% (les calculs étant effectués en fonction d'une année de 360 jours). Remarque 2 : Bien que l'escompte rationnel soit plus équitable, les pays qui pratiquent l'escompte (technique surtout développée en France) ont adopté l'escompte commercial. L'escompte rationnel ne présente qu'un intérêt purement mathématique, voire anecdotique. [...]
[...] Taux d'escompte 12,60%. Escompte commercial : Valeur actuelle commerciale : 8 240-158,62 = F. En fait, l'escompte commercial n'est pas logique, puisque l'intérêt n'est pas calculé sur la somme réellement versée par le banquier escompteur (la valeur actuelle commerciale), mais sur la valeur nominale de l'effet, c'est-à-dire sur la somme qui est remboursée à l'échéance. D'où une méthode conforme aux principes de calcul de l'intérêt simple, celle de l'escompte rationnel Escompte rationnel La valeur actuelle rationnelle est la somme qui, augmentée de ses propres intérêts calculés au taux d'escompte en fonction du nombre de jours d'escompte, devient égale à la valeur nominale de l'effet. [...]
[...] L'acheter, c'est l'escompter. Le total des intérêts, frais et commissions perçus par une banque en rémunération d'un crédit qu'elle consent constituent des agios. Les agios d'escompte comportent l'escompte proprement dit et des commissions L'escompte En diminuant le montant de l'effet payable à l'échéance (valeur nominale) de l'intérêt perçu par le banquier escompteur (escompte), on obtient la valeur actuelle de l'effet. Pour le calcul de l'escompte, quand l'échéance de l'effet est très éloignée (plus d'un on utilise les intérêts composés. Dans les autres cas, on emploie les intérêts simples. [...]
[...] S'y ajoutent parfois des commissions spéciales, telle la commission d'acceptation dont le montant est forfaitaire, en rémunération de l'envoi des effets à l'acceptation des tirés. Ces nombreuses commissions sont très fréquemment remplacées par une seule commission forfaitaire, variable selon les banques. Les agios d'escompte (escompte proprement dit et commissions assimilées : commission d'endos, commission d'acceptation) sont exonérés de TVA. Seule la commission de service est assujettie à la TVA. Les commissions majorent le taux d'escompte et rendent l'opération coûteuse, surtout si les effets sont de faible valeur nominale ou à échéance très proche (effets brûlants). [...]
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