L'analyse financière est une « démarche » en ce sens qu'elle exige beaucoup plus des qualités de curiosité intellectuelle, de bon sens..., que l'application de techniques (contrairement à la comptabilité, qui procède de règles de droit, ou au contrôle de gestion, qui applique des modes de calcul...).
On ne peut cependant pas déconnecter l'analyse financière de la comptabilité générale qui lui fournit son matériau de base : les documents comptables. Pour comprendre la suite, nous allons commencer par réviser quelques concepts, absolument incontournables. Ils se résument finalement à peu de choses : (...)
[...] Cf. exemple. La comptabilisation des éléments exceptionnels (pour simplifier, j'ai retenu des chiffres ronds qui n'ont rien à voir avec ceux de MDM) On indique par ailleurs que le matériel B a été revendu le 30 septembre 2001, pour un prix de 180, ce que l'on trouvera comme information dans l'étude de cas lorsque cela sera nécessaire. D'où, dotation aux amortissements de 2001 sur B (compte de résultat ligne GA) : de la dotation annuelle de 64, soit 48 (cf. [...]
[...] liasse fiscale) Capital souscrit non appelé : montant des capitaux que les actionnaires se sont engagés à apporter mais que l'entreprise n'a pas encore réclamés. Poste à comparer à celui référencé DA au passif. Si la société a un capital de et un capital non encore appelé de en réalité elle n'a perçu, à la date de clôture, que Cf. aussi le compte référencé CB : l'entreprise a appelé les fonds auprès de ces actionnaires, mais ces fonds ne sont pas encore versés. [...]
[...] Que sait-on de ses ambitions (politique de croissance forte / consolidation d'une position) et celles-ci sont-elles compatibles avec ce que l'on sait du marché ? Dispose-t-elle des moyens financiers, humains, organisationnels des ambitions ci-dessus ? Que sait-on de la politique et de la puissance de ses concurrents ? Ont-ils fait les mêmes choix ou des choix différents ? Pourquoi ? B to B : Business to Business, activité commerciale entre entreprises uniquement (s'écrit parfois, par jeu, B2B) B to C : Business to Consumers, activité commerciale orientée vers une clientèle de consommateurs finaux (c'est-à-dire de ménages). [...]
[...] L'essentiel à retenir 1. La comptabilité constate, alors que l'analyse interprète ; 2. La comptabilité recherche la précision, alors que l'analyse ne s'intéresse qu'à la tendance, aux grandes masses ; 3. La gestion financière est une fonction opérationnelle interne à l'entreprise, alors que l'analyse est le plus souvent conduite par un tiers extérieur à l'entreprise ; 4. La gestion financière ne se préoccupe que de l'avenir, alors que l'analyse ne s'intéresse (malheureusement) qu'au passé, mais toujours pour essayer de prévoir le futur. [...]
[...] Ces moyens ont un coût, comptabilisé dans le compte de résultat. Le résultat final dépend donc des moyens mis en œuvre et du degré de satisfaction des clients, mais, en contrepartie, il viendra accroître le patrimoine de l'entreprise donc la possibilité de mettre en œuvre de nouveaux moyens, donc de gagner des parts de marché, donc d'accroître encore le résultat, et ainsi de suite Le bilan ne comptabilise pas tous les moyens nécessaires à l'exploitation, notamment les moyens humains, ces derniers ne constituant pas un élément du patrimoine (un salarié n'appartient pas à son employeur). [...]
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