Différences d'incorporation, entreprise, charges non incorporables, charges supplétives, traitement des amortissements, différences d'inventaire
On regroupe sous cette appellation tous les écarts qui existent entre les charges et les produits de la Comptabilité Générale d'une part et les éléments pris en compte dans les calculs de coûts et résultats en Comptabilité analytique.
Certaines de ces différences ont déjà été rencontrées dans les thèmes précédents.
[...] Certaines de ces différences ont déjà été rencontrées dans les thèmes précédents. CHARGES NON INCORPORABLES CHARGES DE LA COMPTABILITE GENERALE CHARGES INCORPORABLES CHARGES COMPTABILITE ANALYTIQUE ELEMENTS SUPPLETIFS Il existe d'autres cas de divergences. On peut regrouper les écarts en 6 rubriques distinctes : 1 - Toutes les charges et pertes enregistrées par la Comptabilité Générale ne sont pas prises en compte par la Comptabilité analytique : c'est le problème des charges dites incorporables et des charges dites non incorporables - La Comptabilité analytique peut en revanche incorporer dans les coûts des éléments non enregistrés en Comptabilité générale : ce sont les charges dites supplétives - Parmi les charges incorporables, certaines sont prises en compte pour un montant différent de celui enregistré en Comptabilité générale : il s'agit principalement du traitement des amortissements - On peut trouver pareillement des produits non incorporables et des produits supplétifs - L'inventaire physique des stocks fait souvent apparaître des différences d'inventaire - Lors de l'imputation des frais des centres d'analyse aux différents coûts on peut constater des différences dues aux arrondis des coûts des unités d'oeuvre. [...]
[...] Il nous faut faire à ce stade deux distinctions : A - Dans les P.M.E. : On peut prendre en compte 2 éléments : - La rémunération du travail de l'exploitant dans une entreprise individuelle Il s'agit du cas où la rémunération de l'exploitant est enregistrée au compte 108 et non en compte de charge de la classe 6. Le raisonnement est le suivant : "quelle que soit la forme juridique de l'entreprise SARL, Sté en Nom, exploitant individuel), la rémunération du ou des "patrons" doit être prise en compte dans les coûts ou dans le résultat analytique. [...]
[...] B - Les durées de vie : En Comptabilité générale, même si le Plan Comptable préconise de construire des "Plans d'amortissements" correspondant à des durées de vie réelles, l'influence des usages antérieurs et des Plans comptables professionnels, euxmêmes très influencés par la fiscalité, aboutit à des durées plus courtes que celles correspondant à la réalité technique. C - La base de calcul : est . En Comptabilité générale, tout au moins en France pour le moment, il interdit de calculer les dotations aux amortissements sur une valeur différente de la valeur d'acquisition (coût "historique") . En Comptabilité analytique, dans les entreprises importantes, la valeur de remplacement peut servir de base au calcul des amortissements. [...]
[...] Nota : Pour la suite de cet exposé, nous appellerons "Amortissements techniques" la valeur des amortissements économiques pris en compte par la Comptabilité analytique. L'écart entre les amortissements techniques et les amortissements de la Comptabilité Générale s'explique précisément par 3 causes : A - Le mode d'amortissement : . En Comptabilité générale, l'amortissement constitue souvent la source principale de l'autofinancement. Les entreprises ont donc intérêt à amortir leurs immobilisations le plus rapidement possible, dans les limites autorisées par la loi fiscale et à pratiquer le plus possible l'amortissement dégressif . [...]
[...] - les primes d'assurance-vie contractées sur la tête des dirigeants au profit de l'entreprise. - les "prestations" facturées par une société-mère à sa filiale qui n'ont d'autre but qu'un transfert de résultat fiscal. - la quote-part de salaires ne correspondant pas à un travail effectif pour l'entreprise, mais à des utilisations privées des dirigeants ou des cadres importants (femme de ménage, jardinier, service entretien, etc . ) - les frais de "restructuration" de caractère conjoncturel : primes de licenciement collectif et coût du plan social qui peut en résulter, coût de mise en pré-retraite, frais de déménagement au niveau société et au niveau du personnel, etc . [...]
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