Le compte de résultat regroupe l'ensemble des produits et des charges de l'entreprise pour une période donnée et détermine le résultat comptable. Le compte de résultat présenté par le SYSCOA fait apparaître directement les soldes significatifs de gestion (valeur ajoutée, excédent brut d'exploitation, etc.) (...)
[...] Cette valeur comptable ne correspond à aucune dépense lors de la cession. Le montant des charges non décaissables est obtenu par calcul et non par la constatation d'une dépense. C'est pourquoi elles sont appelées charges calculées. Les produits non encaissables comprennent : - les reprises sur amortissements et provisions ; - la quote-part des subventions virée au résultat de l'exercice ; - les produits des cessions d'éléments d'actif. Le montant des produits non encaissables est obtenu par un calcul et non par l'observation d'une recette. [...]
[...] En effet dans sa détermination sont prises en compte : Les subventions d'exploitation : la plupart des subventions d'exploitation reçues sont destinées à compenser l'insuffisance du prix de vente. Elles doivent être réintégrées dans la production de l'exercice et donc dans la valeur ajoutée. Les impôts, taxes et versements assimilés correspondent à des consommations externes et non internes. Ils peuvent être considérés comme le prix payé par l'entreprise pour utiliser les infrastructures mise à disposition par l'Etat ou les collectivités locales. Ils sont donc réintégrer dans les consommations en provenance des tiers c'est à dire retranchés pour le calcul de la valeur ajoutée. [...]
[...] Il mesure la performance industrielle et commerciale de l'entreprise indépendamment de toute politique financière et fiscale. Il contribue à rémunérer les capitaux propres et les capitaux empruntés et à assurer le paiement de l'impôt et la participation des travailleurs - Le résultat financier Différence entre les produits financiers et les charges financières, ce résultat est le plus souvent négatif dans les entreprises industrielles et commerciales (à la différence des banques). Revenus financiers + Reprises de provisions financières (797) + Transferts de charges (787) - Frais financiers -Charges provisionnées financières (679) - Dotations aux amortissements et aux provisions à caractère financier (687 et 697) =RESULTAT FINANCIER 2.7 - Résultat des activités ordinaires Ce résultat est égal à la somme du résultat d'exploitation et du résultat financier. [...]
[...] Cette évolution est confirmée par le calcul du taux de valeur ajoutée (valeur ajoutée/production de l'exercice). Ce taux peut être comparé au ratio moyen du secteur d'activité de l'entreprise. VA/production de l'exercice : En n-1 :562 500/ 000=36,98% En n :526 870/ 000=31,91% Le taux est en diminution de 13,70%. On observe donc une détérioration du taux de valeur ajoutée. Cette baisse s'explique essentiellement par l'augmentation des consommations de matières premières et des achats, plus que proportionnelle à l'activité et des impôts et taxes dans une moindre mesure. [...]
[...] La capacité d'autofinancement peut être définie comme : - la différence entre les produits encaissables, générateurs de recettes et les charges décaissables entraînant des dépenses ; - ou la somme des bénéfices de l'exercice et des charges calculées (nettes des reprises) qui ne correspondent pas à des décaissements. Les charges non décaissables et les produits non encaissables sont des charges ou des produits que l'entreprise enregistre sans contrepartie monétaire. Les charges non décaissables comprennent : - les dotations aux amortissements qui constatent une dotation et non une dépense ; - les dotations aux provisions. La dépense relative à ces provisions n'interviendra éventuellement qu'au cours d'un exercice ultérieur si la dépréciation ou le risque prévu se réalise effectivement. - La valeur comptable nette des éléments d'actif cédés. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture