La comptabilité analytique et le contrôle de gestion ont des critères d'évaluation et des objectifs pertinents et cohérents avec la logique d'organisation taylorienne de la production.
[...] N Contrôle de gestion et pilotage de l'entreprise édition, Éditions Dunod, Paris 2004, p260 Page 2 Chapitre 1 Approche critique de la comptabilité analytique clientèle. Mais, par ailleurs, leurs coûts sont difficilement maîtrisables. Ces technologies peuvent être fortement réduites sans que la rentabilité à court terme en soit affectée et même au contraire. Mais, inversement, leur diminution drastique hypothéquerait l'avenir de l'entreprise, voir sa survie. D'où l'intérêt, en ce qui concerne ces activités et plus généralement pour l'ensemble de ces charges indirectes, d'identifier : Les facteurs de causalité qui génèrent leur consommation de ressources ; Leur rôle en termes de création de valeur pour les biens et services de l'organisation : leur production, (leur output), leurs partenaires (clients et fournisseurs), internes ou externes . [...]
[...] Cela peut conduire à construire des coûts de revient fortement biaises. Pour parer à cette difficulté, les tenants du direct costing suggèrent de n'analyser la profitabilité des produits que sur la base des coûts variables, dont le lien avec le volume du produit est incontestable (les coûts variables étant, par définition, ceux qui varient avec le volume de l'activité). Les coûts fixes doivent alors être couverts par la marge contributive (marge sur coûts variables). Cette position n'est pourtant pas non plus satisfaisante, car : - elle fait l'impasse, parmi les coûts fixes sur tous ceux qui sont bel et bien liés aux produits, non via le volume, mais via leur complexité, leur diversité (les options), la fréquence de leurs modifications, la taille de leurs commandes ; les produits complexes ou problématiques sont ainsi traités comme les produits simples et de série. [...]
[...] Élever les rendements des équipements critiques ou investir dans de nouvelles capacités ? Changer certaines technologies ? Externaliser certaines activités ? Réduire les dépenses des fonctions indirectes ? Réorganiser les flux physiques ? On a alors besoin d'un outil d'analyse qui permette de quantifier et comparer les enjeux, mesurer les gains espérés et piloter les notions de progrès continu. Face à ces exigences, les comptabilités analytiques classiques présentent un certain nombre d'insuffisances. [...]
[...] Il est difficile alors d'avoir une image correcte des coûts réels de l'entreprise et donc risquer de prendre des décisions sur ce système d'information biaisé. Coûts indirects Coûts indirects Coûts directs Coûts directs Jadis À l'heure actuelle Allocation des coûts Figure La pyramide renversée des coûts1 L'augmentation de la part des charges indirectes résulte notamment de l'automatisation des processus de production et de l'expansion considérable des activités ; tertiaires : conception, recherche et développement, commercialisation et publicité, organisation, gestion de la qualité . [...]
[...] - cette impasse sur les coûts fixes n'est pas très grave tant que la majeure partie des coûts varie avec un même paramètre, généralement le volume d'activité, car les coûts fixes représentent alors une part faible du total, mais, comme pour les coûts indirects, cela est de moins en moins le cas. Les facteurs de variation des coûts sont multiples. Les coûts liés au développement et au maintien d'une structure organisationnelle, technologique, sociale, informatique, commerciale tendent à peser d'un poids relatif croissant. Coûts Fixes Coûts variables Volume d'activité ; H. travail direct Qté. matière . [...]
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