La trésorerie est au centre de toutes les opérations menées par l'entreprise, qu'elles concernent l'exploitation ou autre. En effet, la trésorerie est la traduction en termes monétaires de toutes les décisions et opérations de l'entreprise.
L'objectif de la gestion de trésorerie est d'assurer la solvabilité de l'entreprise, sa capacité à faire face à ses dettes au moindre coût.
La gestion de trésorerie implique au quotidien deux types de décisions :
- la recherche d'opportunités pour faire fructifier les ressources disponibles non utilisées,
- la mise en place rapide de financements à court terme et moins coûteux pour faire face aux besoins de trésorerie.
(...)
[...] Suivre sa position de trésorerie en valeur, banque par banque, pour vérifier le maintien de soldes débiteurs sur l'une et créditeurs sur l'autre, simultanés en valeur effectuer des virements de compte à compte, en négociant une condition valeur compensée ne pas gérer de comptes en banque domicilier les flux certains ou quasi-certains sur une banque et les flux aléatoires sur une autre. LA RECHERCHE D'UN MEILLEUR FINANCEMENT 29 / 40 Support de cours de gestion de trésorerie - Prof : BICABA T. Augustin - En supposant effectué le virement d'équilibrage de F de la BIB vers la SGBB le 23 octobre, on obtient un solde nul de trésorerie à la BIB et un solde débiteur de F à la SGBB. [...]
[...] A l'échéance, le banquier touchera normalement le montant nominal de l'effet pour lui-même. Le taux de l'escompte commercial étant différent du taux du découvert et les conditions bancaires appliquées à l'escompte étant elles-même différents, le coût de ce financement sera lui-même différent d'un financement par découvert : nous appèlerons ie, le montant des agios facturés par la banquier dans le cas de l'escompte (voir encadré pour plus d'informations). Pour choisir entre l'un et l'autre de ces financements (dès lors qu'ils sont effectivement à sa disposition) le trésorier devra simuler le calcul des frais qu'il devrait payer dans l'un et l'autre cas et choisir le financement dont le coût total sera le plus faible. [...]
[...] Et ce contact doit s'établir dans les deux sens. MECOMPTES D'UNE GESTION COMPTABLE Le problème de la différence entre la position comptable et la position en valeur est classique. Les jours de valeur ne coïncident jamais (ou presque) avec la date de passation de l'écriture au sein de l'entreprise. L'écart est parfois très important. Exemple : L'entreprise LAWAL tire un chèque de 1 million de francs sur la Société Générale de Banques au Burkina (SGBB) à Ouagadougou le vendredi 25 octobre 1985 au matin. [...]
[...] Intérêts créditeurs = La commission de plus fort découvert est appliquée, au taux de sur le montant soumis. C.P.F.D = x 0,05 = 290,00 F 100 Mais il est plafonné à la moitié des intérêts débiteurs du trimestre soit : 396 = 185 F 2 la commission de compte est appliquée , au taux de sur le montant soumis. Commission de compte = x 0,025 = 416 F 100 Une ristourne, égale au montant des intérêts créditeurs, vient en déduction de la commission calculée, soit : Commission de compte après ristourne = 416 296 F = 120 F Le montant soumis à la TVA est celui de la commission de compte, après ristourne, puique aucun autre frais n'est facturé dans cet exemple. [...]
[...] Les frais divers et les taxes La fracturation de frais divers sur le ticket d'agios est, dans son principe et dans son objet, extrêmement variable d'une banque à l'autre. La TVA a pour assiette le total des commissions de service et frais divers affichés sur le ticket d'agios. La commission de plus fort découvert est exonérée de TVA. Le taux de est donc appliqué à la commission de compte et aux frais divers. Pour l'entreprise, seule la TVA peut faire l'objet d'une récupération Frais de découvert, commissions, frais divers et taxes forment un total d'agios trimestriels qui vient s'imputer sur le solde avant arrêté de l'échelle. [...]
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