Comptabilité bancaire, cours de 60 pages
[...] La relation prêteurs-emprunteurs des marchés ne permet pas, toutefois, l'apurement des besoins de financement. D'une part les emprunteurs, dont le besoin de financement découle d'opérations d'investissement, émettent des titres à long terme alors que les prêteurs préfèrent les placements à court terme. Mais surtout, les marchés de capitaux sont des marchés imparfaits où règnent l'incertitude et l'asymétrie d'information, certains agents détiennent des informations que les prix ne reflètent pas. L'intervention d'un intermédiaire financier, c'est à dire le processus de finance indirecte, remédie aux imperfections de la finance directe. [...]
[...] IHEC- Maîtrise en Etudes Comptables Niveau : 3ème année Matière : Comptabilité Sectorielle 1 Les spécificités de l'activité bancaire SOMMAIRE Paragraphe Sujet Préambule 1. L'entreprise bancaire La banque : Intermédiaire financier 1.1 La banque : Etablissement de crédit 1.2 La banque : Un métier Les risques bancaires Le risque de crédit 2.1 Le risque de taux 2.2 Le risque de liquidité 2.3 Le risque de marché 2.4 Le risque de solvabilité L'organisation de la profession bancaire en Tunisie Le Conseil National de crédit 3.1 La Banque Centrale de Tunisie 3.2 Les commissaires aux comptes 3.3 La Commission Bancaire 3.4 L'Association Professionnelle Tunisienne des Banques et des 3.5 Etablissements Financiers 4. [...]
[...] La masse des opérations traitées quotidiennement étant considérable, le nombre d'enregistrements comptables l'est tout autant. Trois conséquences vont en découler : la loi 96-112 du 30 décembre 1996, le décret 96-2459 du 30 décembre 1996, arrêtés du Ministre des finances du 31 décembre 1996 et du 25 mars 1999. Circulaires BCT 93-08 du 30 juillet 1993, 91-25 du 31 décembre 1991, 91-24 du 17 décembre 1991 et la note aux banques 93-23 du 31 juillet 1993 Mohamed Neji Hergli Page IHEC- Maîtrise en Etudes Comptables Niveau : 3ème année Matière : Comptabilité Sectorielle une décentralisation de la fonction comptable où l'acte comptable sera réalisé sur le lieu même du traitement de l'opération, et non dans un service spécialisé comme dans les autres entreprises, un recours massif à l'informatique pour permettre le traitement de cette masse d'opérations dont l'enregistrement comptable, à partir de schémas préétablis, fait partie intégrante de la chaîne de traitement de l'opération, d'où une centralisation du traitement comptable au sein du système informatique. [...]
[...] L'article 12 de la circulaire de la B.C.T 87-47 du 23 décembre 1987 précise que le montant de ce crédit ne doit pas excéder 80% du montant des créances dûment constatées Avances sur marchandises : Ces crédits sont accordés pour couvrir les besoins de trésorerie des entreprises, nés de la détention de stocks de produits agricoles, à l'état naturel, conditionnés ou transformés en attendant leur écoulement progressif. Les modalités de détermination des montants de cette forme de concours sont fixés par l'article 7 de la circulaire de la B.C.T 87-47 du 23 décembre Crédits de compagne : Ces concours sont destinés à financer les achats de produits agricoles et de pêche en vue de leur transformation, de leur conditionnement ou de leur écoulement en l'état. [...]
[...] L'importateur, dans ces conditions, va demander à sa banque d'ouvrir un crédit documentaire. Jacques Masson1 définit le crédit documentaire comme étant un engagement de payer d'un tiers, de solvabilité plus indiscutable que l'acheteur : un banquier, qui s'engage à régler la marchandise importée contre remise d'un certain nombre de documents2- d'où l'expression crédit documentaire prévus dans l'ouverture de crédit La banque émettrice du crédit, pour compte de l'importateur, mais en son nom, promet de payer le prix de la marchandise à l'exportateur dans la mesure où les documents prévus au crédit auront été remis en contrepartie de ce paiement. [...]
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