Dans le passé, l'auditeur financier commence directement par les comptes pour vérifier toutes les pièces comptables et n'accordait pas ou peu d'importance à la compréhension de l'activité de l'entité, à ses systèmes de traitement de l'information comptable et à son contrôle interne.
Sous l'effet de l'accroissement de la taille des entreprises et du nombre de plus en plus important de pièces et documents comptables, la première évolution a consisté, pour les auditeurs, à chercher le moyen d'alléger le contrôle des comptes en accordant un rôle accru aux systèmes de contrôle interne. D'où la naissance de l'approche par les systèmes (...)
[...] Le critère de détermination de l'importance n'est pas uniquement lié à la valeur de tout poste concerné des états financiers, mais aussi à un certain nombre de facteurs qualitatifs. Par exemple, si le lancement de la nouvelle ligne de produits n'a pas eu lieu avant le dernier trimestre de l'exercice, qu'il était simplement orienté sur quelques, marchés tests, et que peu de produits étaient en stock à la fin de l'exercice, l'incidence sur les états financiers n pas significative. Ou bien, dans le cas où l'incidence sur les états financiers a été définie en terme de valorisation des produits y et une analyse plus poussée de l'importance pourrait conduire à évaluer que seules les incidences en terme de valeur des produits x et y sont importantes et non pour z. [...]
[...] Ces procédures différentes par leurs étendus et leurs objectifs. Les procédures analytiques appliquées lors de la planification sont globales et ont donc pour objectif de mieux appréhender les activités de l'entité et d'identifier les domaines présentent un risque potentiel, ces procédures aident à déterminer la nature, le calendrier et l'étendue des procédures d'audit. Les procédures analytiques appliquées en tant que contrôles substantifs utilisent en général un degré de détail important, et sont réalisées seuls ou en association avec d'autres tests et contrôles de détail. [...]
[...] Rappelons que 1. la stratégie corroborative : on l'appelle également approche substantive et aussi approche sur les vérifications directes La stratégie mixte : le choix de l'un ou l'autre stratégie pour chaque assertion est fonction de l'estimation préliminaire du niveau de risque lié au contrôle Stratégie corroborative La stratégie corroborative est choisie lorsque le risque lié au contrôle est jugé maximum (proche de 100%) c'est à dire lorsque l'auditeur décide de ne pas s'appuyer sur les systèmes de contrôle. Dans ce cas, l'auditeur va décider d'abandonner les systèmes de contrôles et va étendre ses investigations sur le contrôle des comptes ; d'où le fait que ce choix de stratégie est pris avant même d'évaluer le système de contrôle c'est-à-dire pris sur la base de la compréhension des systèmes de contrôles (cas de rejet des systèmes défaillants) Cette approche est également choisie quand l'auditeur n'a pas besoin d'évaluer le CI par souci d'efficacité ; c'est à dire lorsqu'il constate que les coûts de réalisation des procédures d'évaluation du CI excédent les coûts de réalisation des tests de validation des comptes. [...]
[...] Lorsqu‘il existe une indication de l'existence d‘une telle situation, l'auditeur doit mettre en œuvre des procédures d'audit modifiées, plus étendues ou supplémentaires, appropriées en la circonstance. Cette norme de l'IFAC ne définit pas ces notions de parties liées et d' opérations entre parties liées mais elle renvoie à la norme 24 de l'IASC selon laquelle : - Parties liées Des parties sont considérées comme liées si l'une d'elles a la faculté d‘exercer un contrôle sur une autre partie ou une influence notable sur l'autre lors de la prise de décisions financières ou opérationnelles - Opérations entre parties liées : un transfert de ressources, de services ou d‘obligations entre des parties liées, sans tenir compte du fait qu‘un prix soit facturé ou non». [...]
[...] 210-6 Les décisions d'acceptation doivent être périodiquement réexaminées pour les missions récurrentes. 210-7 Le professionnel comptable libéral ne doit accepter de fournir que les services que les professionnels comptables libéraux ont compétence pour délivrer. Avant d'accepter une mission spécifique auprès d'un client, le professionnel comptable libéral doit se demander si son acceptation serait de nature à faire peser des menaces sur la conformité aux principes de base. A titre d'exemple, une menace pour la compétence professionnelle, les soins et la diligence, liée à l'intérêt personnel est constituée dés lors que l'équipe chargée de la mission ne possède pas, ou ne peut acquérir les compétences nécessaires pour effectuer correctement cette mission. [...]
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