L'impact du passage aux normes IFRS chez Capgemini

Résumé du document

Nous parlerons ici de la société française Capgemini cotée à la Bourse de Paris sur EURONEXT PARIS (Compartiment A) et qui fait partie de l'indice CAC 40. Pour une meilleure communication financière à leurs utilisateurs, les entreprises ont dû retraiter leurs comptes 2004 en normes internationales afin d'expliquer l'impact de ce nouveau référentiel sur les comptes. Capgemini n'échappe pas à cette règle et a dû publier ses comptes de 2004 dans le rapport annuel de 2005 en indiquant l'impact de ces normes. D'ailleurs on peut remarquer que la société s'était préparée longtemps à l'avance afin d'effectuer ce passage le plus en douceur possible (...)

Extraits

[...] annexe est une spécificité des normes IFRS puisqu'il n'est pas obligatoire dans les normes PCG. Il permet d'analyser l'évolution des fonds propres (capital, réserves, primes diverses On peut distinguer des différences majeures concernant les actions propres puisqu'en IFRS, quelle que soit leur affectation d'origine, elles sont classées en déduction des capitaux propres (selon le PCG soit en titres de placement, soit en titres immobilisés). De plus, en IFRS, les instruments financiers complexes émis sont éclatés en deux composantes, dettes et capitaux propres ce qui entraîne une modification des montants comptabilisés en intérêts et en dividendes par rapport aux règles comptable et fiscale françaises qui les considèrent comme des dettes. [...]

[...] On déduit, par la suite, les autres produits et charges opérationnels qui comprennent la charge résultant de l'étalement de la juste valeur des actions et options de souscription d'actions attribuées au personnel, ainsi que les charges ou produits non récurrents, comme les provisions pour dépréciation des écarts d'acquisition, les plus ou moins-values de cessions de sociétés consolidées ou d'activités, les charges de restructuration afférentes à des plans approuvés par les organes de direction du Groupe et ayant fait l'objet d'une communication externe, les coûts d'intégration des sociétés récemment acquises par le Groupe, ainsi que les effets des réductions et des liquidations des régimes de retraite à prestations définies. On obtient après ces déductions le résultat opérationnel. Pour obtenir le résultat opérationnel on déduit le coût de l'endettement financier qui comprend les intérêts sur dettes financières calculés sur la base du taux d'intérêt effectif, diminués des produits de trésorerie et d'équivalents de trésorerie. [...]

[...] L'investisseur boursier devient le destinataire privilégié d'une information comptable homogène. Nous parlerons ici de la société française Capgemini cotée à la Bourse de Paris sur EURONEXT PARIS (Compartiment et qui fait partie de l'indice CAC 40. Pour une meilleure communication financière à leurs utilisateurs, les entreprises ont dû retraiter leurs comptes 2004 en normes internationales afin d'expliquer l'impact de ce nouveau référentiel sur les comptes. Capgemini n'échappe pas à cette règle et a dû publier ses comptes de 2004 dans le rapport annuel de 2005 en indiquant l'impact de ces normes. [...]

[...] Il convient de remarquer que de nouvelles rubriques sont apparues avec le passage aux normes IFRS. Les passifs d'impôts différés : Les impôts différés passifs regroupent notamment les retraitements des écarts d'acquisition, des contrats de location financement, des provisions, la réévaluation des en-cours de production etc. Ils correspondent à une source d'imposition future. Les provisions : On peut constater que le compte provisions et autres passifs à long terme présent dans le bilan aux normes PCG disparaît et son contenu est dispatché entre trois nouveaux comptes de provisions. [...]

[...] annexe sont celles qui entrainent des changements quant à la composition des capitaux propres et des capitaux empruntés. Sur ce plan, si on considère Capgemini, les dividendes versés sont maintenant centralisés sur une seule ligne, et non plus répartis entre ceux versés aux actionnaires de la société mère et ceux versés aux minoritaires des sociétés intégrées. On retrouve une nouvelle fois le coût de l'endettement net et on distingue le financement lié aux actions de fonds propres. L'essence du document reste la même à travers les quelques modifications apportées. [...]