Les coûts standards sont des coûts préétablis (donc, prédominance de l'aspect prévisionnel de la méthode) sur la base d'une analyse technique du produit (ou du service) proposé à la clientèle, ce qui implique le recensement de ses différents composants : matières, fournitures, fluides, énergie, main-d'œuvre, etc.
Le calcul des coûts standards présuppose donc tout un ensemble d'informations techniques fournies par le Bureau d'études ou par le Bureau des méthodes.
En d'autres termes, le calcul des coûts standards est, à l'origine, moins l'affaire des comptables que celle des techniciens. Il implique en tout cas une étroite collaboration entre les uns et les autres.
B - Les coûts standards sont des coûts de référence : ce sont des coûts normatifs qui incluent la prise en compte d'objectifs, étant entendu que, dans ce cas, il convient qu'ils aient été établis de telle sorte qu'ils soient, comme tout bon objectif, à la fois ambitieux et accessibles.
[...] Il convient de signaler, à propos de ces deux prix unitaires (matière et main-d'oeuvre), que dans une conjoncture inflationniste, l'entreprise sera amenée à faire un choix : - Soit elle prend un prix prévisionnel moyen de l'année : les écarts sur prix seront systématiquement favorables en début d'année, puis systématiquement défavorables en fin d'année. Les analyses d'écarts devront alors faire ressortir ce phénomène - soit, elle prend le prix prévisionnel de début d'année : il faudra alors réactualiser les fiches unitaires à chaque augmentation, ce qui déclenchera un écart de valorisation de stock à chaque fois. Les solutions sont diverses et restent propres à chaque entreprise. - Pour les charges indirectes des centres de production : le prix unitaire va Résulter du budget de charges indirectes de production. [...]
[...] - quelles sont les causes de la réduction du prix unitaire des matières premières ? Le service production de l'entreprise devra répondre à la 1re question, et le service des achats à la seconde. La même analyse peut être conduite pour l'écart sur main-d'oeuvre. Écart sur main-d'oeuvre Prix P.R Écart sur prix p.p Écart sur quantités QP QP Quantité Analyse de l'écart sur main-d'oeuvre directe : Écart sur prix = (PP - PR) QR = (10,00 - 10,25) x = - soit un écart de :1900/76000 = Écart sur quantité = (QP - QR) PP = ( - 7 600) x 10 = - soit un écart de : 4000/72000 = _ TOTAL = - Interprétation des écarts sur matières premières et sur main d'oeuvre : Pour faire l'objet d'interprétations, il faut d'abord que les écarts soient jugés "significatifs", c'est-à-dire qu'ils dépassent un certain pourcentage (fixé par les responsables de gestion) du coût prévu. [...]
[...] Coût de production standard des produits vendus : x MARGE SUR COUT DE PRODUCTION : x . Frais de distribution réels : x RESULTAT ANALYTIQUE : x Application à une période comptable donnée : Voici, les données du mois de mars : . Stocks initiaux : - Matière première M : 500 kg à 10 euros le kg - Produit fini A : 50 articles à 430 euros l'un . Achats de matière première : - Factures d'achats : kg à 9,60 euros le kg - Ristourne abonnée : 200 euros pour le mois . [...]
[...] Pour le mois de mars, la production est de 900 produits. On peut prévoir le coût de production de cette période et ensuite le comparer au coût de production réel à partir des données de la comptabilité générale du mois mars dès que celles-ci seront connues. Nous allons à présent nous servir de la fiche unitaire des coûts préétablis pour calculer le coût préétabli pour les quantités réellement produites. COUT PRÉÉTABLI POUR LA PRODUCTION RÉELLE - 900 articles Dès que les chiffres réels seront connus, nous pourrons calculer un coût de production réel que nous comparerons ensuite au coût de production préétabli. [...]
[...] Il convient de prendre en compte le pourcentage normal de déchets et rebuts, ainsi que les Pertes de fabrication. C'est ainsi qu'en fonderie, les pertes au feu peuvent être de l'ordre de et que, sur la matière obtenue après fusion, le moulage entraîne souvent des rebuts de 10 à Dans ces conditions, sur 100 kg de matière enfournée, on obtiendra 90 kg de matière après fusion. Si on retient comme % normal de rebuts, on perdra encore 10,8 kg, ce qui limitera la Matière utile à 79,2 kg. [...]
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