La marge commerciale et la production : c'est la première expression d'un potentiel de résultat. Ces deux soldes sont en effet la traduction économique de la mise en oeuvre du savoir-faire de l'entreprise sur le coeur de son métier et donc de la satisfaction procurée à ses clients : bien acheter et bien revendre un CD, pour la FNAC, donc dégager une bonne marge commerciale ; bien produire un avion pour Airbus ; bien recevoir les clients dans ses hôtels pour Accor (activité de services), (...)
[...] Seule la valeur brute de ces stocks nous intéresse. N.B. Désormais, nous écrirons toujours variation avec la lettre grecque Delta symbolisée Δ. Comme tout élément de l'actif, les stocks représentent une partie du patrimoine de l'entreprise (au même titre qu'un immeuble). Lorsque la valeur d'un actif augmente entre deux dates d'arrêté, l'entreprise a connu un enrichissement qui doit être constaté dans son résultat et, accessoirement, supporter l'impôt. [...]
[...] Cet exemple un peu caricatural, mais strictement conforme à une réalité d'entreprise, montre que l'on peut à la fois dégager un gros bénéfice et connaître des difficultés (ou en tout cas un besoin ) de trésorerie. Et, par voie de conséquence, cette entreprise peut connaître un problème de liquidité (si son banquier ne lui finance pas ce besoin de 720), alors que, intrinsèquement, elle semble solvable dans la mesure où elle est très rentable. Etablissons maintenant le bilan au dernier jour de la période, en supposant : Que l'entreprise n'a réalisé que les opérations ci-dessus, Qu'elle a vendu la totalité de ses achats, Qu'elle n'a disposé d'aucun capital de départ, Et qu'elle n'a effectué aucun emprunt. [...]
[...] calculs ci-après). Calcul des cash-flow La revente d'un actif a bien procuré 100 de nouvelle trésorerie qui a participé réellement au cash-flow de l'année. Mais ce produit de 100 n'est évidemment pas récurrent (l'entreprise ne revend pas du matériel tous les ans) : on l'exclut donc du cash-flow dit économique c'est à dire issu de la seule exploitation. On verra plus loin comment ce flux est pris en compte ensuite dans la variation réelle de la trésorerie Vocation du cash-flow (cf. [...]
[...] Rappel sur le bilan La notion de grandes masses se présente comme suit : Capitaux permanents Passif court terme Ces grandes masses permettent d'identifier les deux grands concepts qui participent à l'équilibre financier dans l'entreprise : Le fonds de roulement (FDR) : capitaux permanents actif immobilisé Le besoin en fonds de roulement (BFR) : outil d'exploitation passif court terme et leur résultante, la trésorerie, qui se calcule (et se constate) : FDR - BFR = Trésorerie Le FDR varie en fonction de trois composantes : fonds propres / dettes / immobilisations, Le BFR varie en fonction de ses trois composantes également : stocks / clients / fournisseurs Donc la trésorerie variera en fonction de six composantes Séance II L'analyse du compte de résultat de l'entreprise Jusqu'ici, nous nous sommes contentés de constater que, pour parvenir au résultat final, on passait par trois résultats intermédiaires. Nous allons maintenant procéder selon une approche plus économique du compte de résultat qui vise à identifier des soldes de gestion remarquables en termes de performance économique. Ces grands soldes de gestion sont représentés ci-dessous. Ce modèle prend en compte, dans un souci pédagogique, toutes les lignes du compte de résultat avec leur référence à la liasse fiscale. [...]
[...] Cette dépréciation annuelle est comptabilisée en charges au compte de résultat et cumulée au bilan, en regard de la valeur brute du bien considéré, dont elle est déduite. Il existe essentiellement deux formes d'amortissement : L'amortissement linéaire : constant sur la durée de vie probable d'utilisation du bien L'amortissement dégressif : plus important en début de vie du bien, puis dégressif ensuite chaque année, indépendamment de la durée totale, identique à celle retenue pour l'amortissement linéaire. Schéma de dotation et d'amortissement Soit un matériel de HT de valeur brute, acquis le 1.1 .N, amortissable sur 5 ans Durées d'amortissement et modes de calcul Indépendamment de la durée de vie probable du bien à amortir, l'administration fiscale propose des durées indicatives d'amortissement : 4 ans pour les voitures particulières De 5 à 10 ans pour les matériels industriels 20 ans pour les bâtiments industriels Amortissement linéaire : taux d'amortissement = 100 / durée de vie (donc par an pour un bien amortissables sur 5 ans) Amortissement dégressif : taux d'amortissement du mode linéaire affecté d'un coefficient de : 1,25 pour les durées de 3 et 4 ans 1,75 pour les durées de 5 et 6 ans 2,25 pour les durées > 6 ans Exemple d'amortissement dégressif Durée de vie 5 ans : taux d'amortissement annuel = x 1,75 = Dotation de la 1ère année : x = Dotation de la 2ème année : [valeur comptable nette résiduelle] x = Dotation de la 3ème année : [valeur nette comptable au 1.1 de la 3ème année] x = Dotation de la 4ème année : avec la même règle que ci-dessus, dotation de : x = 961,10 Dotation de la 5ème année : par différence, il resterait à amortir Dans ce schéma, la règle de la dégressivité est rompue, puisque la dotation de l'année 5 est supérieure à celle de l'année 4. [...]
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