Le besoin net (solde entre le besoin « actif » et la ressource « passive ») est appelé « besoin en fonds de roulement » ou BFR. C'est la ressource qui fait défaut pour équilibrer idéalement le besoin, le mot « roulement » renvoyant à l'idée de « cycle ». Ce schéma décrit la circulation, entre les postes concernés, des flux physiques (matières premières, biens, marchandises) représentés par des flèches pleines et des flux monétaires qui en résultent (encaissements et décaissements) représentés par des flèches en pointillés (...)
[...] Rappelons comment fonctionne l'escompte. Schéma de fonctionnement de l'escompte Effets portés à l'escompte et non échus (s'écrit souvent effets escomptés non échus ou EENE) Soit le bilan (très simplifié) ci-dessous au 28 avril N L'entreprise doit régler 400 à ses fournisseurs le 30 avril diverses autres charges, salaires notamment Les premiers encaissements en provenance de ses clients sont programmés le 10 mai pour 500, Et elle ne dispose que de 10 de liquidités sur son compte. Opération d'escompte envisageable L'entreprise va demander à sa banque une avance de trésorerie de 500 (ou plus ) contre cession au profit de la même banque d'une partie équivalente de ses créances clients. [...]
[...] Même des dividendes on peut dire qu'ils retournent au bilan sous forme de l'incitation qu'ils procurent ou procureront aux actionnaires d'investir de nouveaux capitaux si la croissance le demande (et le mérite). Dans le schéma ci-dessus, les grandes masses sont représentées sur une échelle qui correspond à l'équilibre idéal dans l'esprit, du bilan d'une entreprise industrielle parvenue à maturité (on n'attendra pas autant d'une affaire en phase de démarrage) : Des ressources qui se partagent par tiers, entre celles fournies par les actionnaires, celles fournies par les prêteurs, et celles fournies par l'exploitation compris l'escompte partiel du compte clients Des emplois qui sont affectés pour moitié aux moyens de production et pour moitié aux besoins d'exploitation, cette construction restant bien entendu assez théorique, tant les situations et les choix de gestion peuvent être divers. [...]
[...] Configuration du bilan le 29 avril après une opération d'escompte portant sur 500 de créances Actif immobilisé et stocks : inchangé Clients : 680 = [800] (valeur brute d'origine 500 cédés à la banque) [120] (provision) = 680 Disponibilités : 510 (les 10 de la veille + les 500 d'avances du banquier) Total du bilan : inchangé (indication ligne YS de l'existence d'effets escomptés non échus pour 500) Les clients débiteurs des créances cédées ignorent bien entendu l'existence de cette opération qui ne lie que le banquier et l'entreprise. L'analyse par le bilan liquidité Elle s'orientera essentiellement sur l'examen de la solvabilité. [...]
[...] De même, il va inclure dans ces dettes [...]
[...] Dans cette optique, on retraite généralement le bilan suivant une approche liquidité (presque synonyme de solvabilité Le bilan liquidité C'est typiquement le bilan du banquier parce qu'il renseigne sur ces notions de liquidité et de solvabilité, intimement liées au crédit. Prenons l'exemple du bilan ci-dessous : On sait en outre qu'un dividende de 5 sera distribué en 2003 au titre du résultat de 2002. Le principal apport du bilan liquidité est le classement qu'il opère dans l'échéance des dettes financières dont il isole la part remboursable à moins d'un an (ici, en 2003). [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture