Ce document est une aide à la rédaction de mémoire. Il s'agit de la rédaction d'une large partie d'une revue de littérature d'un mémoire répondant à la problématique suivante : Quelle est la place d'internet dans le débat démocratique et quelle usage en font les collectivités locales ?
Voici le plan du document :
1. Internet et la démocratie 2.0
1.3 : De nouvelles pratiques de discussion et d'échanges Internet et les partis politiques : Quelle place réelle pour le citoyen ?
1.4 : La participation politique
1.5 : L'engagement citoyen
2. Médias sociaux et politique publique
2.1 : L'arrivé des médias sociaux
2.2 : Pourcentage des français sur l'utilisation des médias sociaux
2.2 : Les députés européens sur Facebook et twitter
2.3 : Youtube comme un nouvel outil de prise parole
3. Internet comme danger pour la démocratie
3.3 : Internet et les campagnes de haines
4. L'usage d'internet par les collectivités locales
4.1 : Collectivité locale et communication publique
4.2 : Pourcentage de l'utilisation des médias sociaux et du web 2.0 par les collectivité locales
4.3 : les enjeux d'internet pour les municipalités : Les municipalités à la conquête des réseaux sociaux. Mais pour quoi faire ?
4.4 : les limites et la crainte des collectivités : réticence dans l'usage des médias sociaux
[...] Sur celles-ci, la part de Facebook reste écrasante : 92%. On trouve même des petites communes qui n'ont pas de site internet, où le community manager de la page Facebook n'est autre que le Maire Loin derrière viennent Twitter Youtube Instagram Linkedin et Snapchat » (Confino, 2019). Ainsi, à la lumière de ces chiffres, nous comprenons bien le décalage qui peut exister entre une volonté d'afficher sa proximité avec les citoyens et la mise en œuvre réelle de cette communication publique : les enjeux d'internet pour les municipalités : Les municipalités à la conquête des réseaux sociaux. [...]
[...] Dès lors, suite à cette proposition de définition, il nous faut comprendre le lien qui existe entre participation politique et émergence des nouvelles technologies. Ainsi, Frank Babeau, dans son article intitulé « La participation politique des citoyens « ordinaires » sur l'Internet. La plateforme Youtube comme lieu d'observation » (2014), montre que les individus-citoyens peuvent devenir plus actifs politiquement à travers leur écran d'ordinateur qu'au sein de la vie sociale. Ces derniers étant nommés par l'auteur les « êtres silencieux » (Babeau, 2014). [...]
[...] En cela, nous prendrons l'exemple de l'utilisation de Facebook et Twitter par les députés européens. Dès lors comprendre l'importance de cette utilisation c'est apprécier « les sites de réseaux sociaux (comme étant) les derniers venus dans l'arsenal des outils de communication politique. La relative nouveauté de leur utilisation par les personnalités et les institutions politiques n'est certainement pas sans lien avec l'engouement dont ils sont l'objet » (Roginsky, 2015). En effet, selon cette spécialiste, les médias sociaux sont devenus l'espace privilégié pour s'adresser aux administrés même si l'auteur insiste sur le fait que les députés s'adressent majoritairement à la même typologie de publics. [...]
[...] Elle permet également de promouvoir l'institution en créant une image positive d'elle-même directement ou par la promotion des services qu'elle rend » (Mégard, 2005). De ce fait, il est donc tout naturel que les collectivités locales « embrayent le pas » dans cette optique pour faire la promotion de leurs actions et pour communiquer avec les administrés. Dans cette perspective, le collectif Legicom a montré dans une étude sur Saint-Quentin-en-Yvelines, daté de 2011, que les collectivités locales font des médias sociaux et d'internet l'un des enjeux majeurs du positionnement des collectivités. [...]
[...] En effet, la popularité de ces outils de communications est indéniable, ils sont utilisés massivement et en même temps la modération des contenus illicites comme les discours haineux sont rarement efficients. En cela, François-Xavier Masson et Patrick Mariatte montrent dans leur article concernant les discours de haine sur internet que « les nouvelles technologies de l'information et de la communication ont entraîné une mutation profonde de la nature de l'expression publique qui est devenue directe, massive et peut atteindre n'importe qui possédant une connexion internet » (Masson, Mariatte, 2018). [...]
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