La communication publique et sociale du musée du Louvre

Résumé du document

D'abord château fort puis palais royal, le Louvre, maintes fois restructuré, devint rapidement l'un des édifices favoris des rois français. Avec le projet « Grand Louvre » de F. Mitterrand, la République n'a pas voulu être en reste avec les rois de France qui, étape par étape, ont oeuvré pour l'extension majeure du palais du Louvre afin d'aboutir à ce qui est considéré aujourd'hui comme l'un des plus beaux musées du monde.
Si ses collections s'arrêtent à la date charnière de 1848, le Louvre n'est pas pour autant une institution du passé. Il se dote très tôt d'un site Internet novateur et performant, véritable musée virtuel complémentaire du musée réel. De plus, il s'ouvre également à l'art contemporain, à l'occasion des expositions ou de manière plus pérenne dans le Palais du Louvre. Ainsi, il contribue activement à entretenir l'essentiel dialogue entre génies du passé et artistes d'aujourd'hui.

Extraits

[...] Ainsi, avec ses 8 millions de visiteurs le Louvre sature, il a nettement dépassé sa capacité d'accueil originelle (de 4.5 millions de visiteurs par an) et a par la même occasion perdu le côté intime que recherchent les férus d'art. Il est devenu une attraction touristique plus qu'un lieu symbolique de recueil culturel. Cependant, après analyse, nous sommes persuadés que c'est en poursuivant cette politique de modernisme et d'ouverture au monde que les inestimables chefs d'œuvres abrités par ce monument historique continueront à traverser les siècles sans ne jamais prendre une seule ride. [...]

[...] Mitterrand, la République n'a pas voulu être en reste avec les rois de France qui, étape par étape, ont œuvré pour l'extension majeure du palais du Louvre afin d'aboutir à ce qui est considéré aujourd'hui comme l'un des plus beaux musées du monde. Si ses collections s'arrêtent à la date charnière de 1848, le Louvre n'est pas pour autant une institution du passé. Il se dote très tôt d'un site Internet novateur et performant, véritable musée virtuel complémentaire du musée réel. De plus, il s'ouvre également à l'art contemporain, à l'occasion des expositions ou de manière plus pérenne dans le Palais du Louvre. [...]

[...] Ce souci de diffusion massive de la culture passe aussi et surtout par une préoccupation majeure pour le musée, celle de réussir à entretenir et à restaurer les nombreuses œuvres qu'il possède. Ainsi, dès 2003, le Louvre a été le premier musée français à signer un contrat de performance avec l'Etat, qui lui permet de percevoir une contribution importante de l'Etat. En parallèle, le Louvre s'attache à développer ses ressources propres avec une politique active de mécénat (individuels, entreprises) qui rend possible la réalisation de ses nombreux projets : expositions, acquisitions de trésors nationaux, aménagements muséographiques. [...]

[...] Ainsi, il contribue activement à entretenir l'essentiel dialogue entre génies du passé et artistes d'aujourd'hui. Le musée du Louvre est résolument rattaché à l'histoire de la France et plus particulièrement à sa capitale Paris. Avec près de 8,5 millions de visiteurs par an, le Louvre devance de loin tous ses concurrents étrangers tels le British Museum ou le Metropolitan Museum of Art qui sont bien loin derrière lui, avec près de 3 millions de visiteurs en moins. Grâce à sa renommée mondiale, son rayonnement et sa popularité, le Louvre a un public étranger important qui correspond à 67% du total des visiteurs, autant dire un public d'ores et déjà acquis. [...]

[...] Subséquemment, il nous apparait comme clair que les différentes communications du Louvre sont interconnectées. En effet, d'une part, le Louvre multiplie ses initiatives culturelles en France et à l'étranger lui permettant de réaliser son idéal premier : démocratiser la culture et d'autre part, toutes les actions de communication menées pour diffuser ces initiatives sont orientées également vers les mécènes afin de se présenter comme le plus important musée du monde et d'attirer leurs dons, dons qui sont par ailleurs indispensables à la restauration des œuvres ainsi qu'à l'organisation desdites missions culturelles. [...]