Paru en mars 2006, aux éditions de l'Aube, cet ouvrage est le fruit d'une enquête conduite par l'Observatoire du débat public sur la façon dont les Français consomment l'information.
Denis Muzet, auteur de ce livre, est sociologue des médias. Observateur de l'impact du discours médiatique, il dirige l'Institut Médiascopie, ainsi que l'Observatoire du débat public, organisme privé indépendant de veille sociologique, qui analyse l'évolution des opinions et des représentations sociales.
Ici, Denis Muzet s'attachera à examiner le « médiaconsommateur » et son nouveau rapport à l'information. Insatiable, jusqu'à en devenir boulimique, le « médiaconsommateur » fait du grignotage d'information. Il se nourrit partout et tout le temps, au plus vite et au plus simple, ce que Denis Muzet nomme « la mal info ».
[...] Denis Muzet, auteur de ce livre, est sociologue des médias. Observateur de l'impact du discours médiatique, il dirige l'Institut Médiascopie, ainsi que l'Observatoire du débat public, organisme privé indépendant de veille sociologique, qui analyse l'évolution des opinions et des représentations sociales. Il enseigne au master "Communication politique et sociale", département de science politique de Paris-1 -Sorbonne. Ici, Denis Muzet s'attachera à examiner le médiaconsommateur et son nouveau rapport à l'information. Insatiable, jusqu'à en devenir boulimique, le médiaconsommateur fait du grignotage d'information. [...]
[...] Doit-on tout dire ? La presse doit-elle s'auto censurer pour éviter d'amplifier les phénomènes ? Il faut réagir, prendre parti. Soit l'information prend le risque de rapporter tous les faits comme ils se passent, soit elle prend la décision de raconter que ce qu'il faut savoir, sans donner de détails qui pourraient nuire. Telle est la question ! [...]
[...] Je me permets de faire un bref parallèle entre cet ouvrage et celui que j'ai lu pour la première fiche de lecture : Nouvelles technologies et nouveaux modes de vie : aliénation ou hypermodernité ?de Philippe Moati. En effet, ce deuxième livre pourrait être une partie à part entière dans le premier livre. Ce dernier traitait des conséquences des NTIC sur nos modes vie. Ici, la mal info en est une. Ces NTIC nous offrent toujours plus de nouvelles possibilités pour se tenir au courant, pour se renseigner, ce qui entraîne la mal info La conclusion de ce livre nous conduit à polémiquer sur le sujet de l'information dans les médias. [...]
[...] Il entreprend tout d'abord l'explication de ce qu'il entend par société médiatique car pour lui, tout commence le 11 septembre 2001, jour des attentats du World Trade Center aux Etats-Unis : jour où le monde est devenu vulnérable. Denis Muzet met en évidence le fait que désormais, l'accès à l'information remplit une fonction principale : surveiller la montée du chaos global. 57) Ce changement vient nourrir la deuxième partie de cet ouvrage, consacrée à la mal info. Cette évolution engendre plusieurs conséquences. [...]
[...] Denis Muzet appelle mal info ce sentiment alors superficiel de savoir. Suite à cette constatation, l'auteur explique les risques quotidiens du médiaconsommateur devant l'information qu'il reçoit : fausses positions, incompréhensions, contresens, amalgames. 70) Denis Muzet ne s'arrête pas à l'étude simple de la consommation de l'information, il pousse son analyse jusqu'à comment se sortir de cette mal info. Il en fait l'objet de sa troisième et dernière partie. En effet, la perte de sens provoquée par la mal info entraîne une distance vis-à-vis des médias. [...]
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