L'économie actuelle est basée sur la connaissance. Deux événements historiques ont marqué un tournant pour cette discipline. C'est, tout d'abord, l'augmentation des dépenses attribuées à cette discipline pour produire et transmettre la connaissance. Puis, c'est le développement des nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) qui ont permis un essor rapide de la connaissance dans la société.
Les NTICS ont eu trois effets sur l'économie de la connaissance : un gain de productivité, la formation et la croissance de nouvelles activités et l'adoption de modèles organisationnels originaux. Cependant, le rythme frénétique des l'évolution des NTIC a créé un problème de stabilité au sein de l'économie avec la mise en place d'une atmosphère de "turbulence continue".
[...] En effet, une connaissance est le facteur principal de la production de nouvelles connaissances et de nouvelles idées En passant de main en main cela augmente ainsi la probabilité que la connaissance soit utilisée de manière la plus efficiente. L'économie actuelle a été transformée avec pour nouvelle base la connaissance. La structure des coûts de production et de distribution des connaissances ont été complètement bouleversé avec les innovations réalisées dans la codification et la transmission de la connaissance avec notamment l'apparition des NTIC. Cependant, des inégalités demeurent entre certains pays et groupes de citoyens qui ont un accès limité à la connaissance. [...]
[...] La connaissance est soit tacite, lien entre le maître et son élève, la connaissance est transmise de génération en génération par les personnes qui la détiennent, soit codifiée, la mémoire est alors placée sur un support qui est transmissible plus facilement dans l'espace et le temps. Les NTICS ont été décisives pour codifier la connaissance. Elles ont notamment réduit les coûts et permis de codifier des connaissances plus complexes. Toutefois, les NTICS ont mis en avant d'autres problèmes. La codification a nécessité un travail sur le langage car il faut décrire minutieusement chaque étape et la mise en place d'un vocabulaire technique commun s'il n'existait pas encore. [...]
[...] C'est le principe de non-rivalité de la connaissance. Cette dernière est un bien qui doit pouvoir être utilisé par tous sans limiter son utilisation à d'autres agents. Toutefois, il est difficile de rémunérer à sa juste valeur un inventeur à la hauteur du rendement social de son invention (exemple, le théorème de Pythagore). Il sera donc tenté de conserver son savoir pour exercer un certain contrôle et pouvoir. C'est alors que plusieurs procédés sont établis pour faire circuler le savoir scientifique et technologique. [...]
[...] "L'économie de la connaissance", Dominique Foray L'économie actuelle est basée sur la connaissance. Il faut éviter un amalgame souvent réalisé entre connaissance et information. En effet, la première se fait par l'apprentissage tandis que la deuxième se fait par duplication. Il y a différents types de connaissance. Dans un premier temps, il y a la connaissance produite par la fonction recherche et développement. Dans un deuxième temps, on constate que la connaissance peut s'acquérir à la suite d'expériences ou d'apprentissages. [...]
[...] Brown [1998] a établi un tableau qui permet de faire ce partage en prenant en compte le bénéfice privé espéré et le bénéfice social espéré Le secteur privé se spécialise autour des connaissances à grands potentielles commerciales qui peuvent être rendues exclusives. Le secteur public prend en charge la connaissance à haut rendement social mais à faible rentabilité. Toutefois, ce tableau a des limites aux frontières entre le marché et l'espace public. Les acteurs se disputent la recherche car les intérêts diffèrent. [...]
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