Il s'agit d'une étude sur le phénomène social de Privacy dans le numérique. La problématique est la suivante : Comment réussir à définir des normes pour les données numériques personnelles et à les encadrer ?
[...] Sur le processus Nous avons choisi ce phénomène car le privé dans le numérique est un phénomène présent au quotidien. Aujourd'hui tout le monde est exposé à donner des informations privées sur soi, par exemple sur un site pour acheter ou encore sur les réseaux sociaux. Nous pensions donc que ce sujet serait intéressant et en même temps facile à cerner, puisque nous même confronté à ce phénomène tous les jours. Cependant, au fil de nos recherches, nous nous sommes aperçues que ce phénomène était beaucoup plus complexe qu'il paraissait. [...]
[...] L'opposition entre vie privée et vie publique renvoie en fin de compte au contrôle qu'exerce l'individu sur son image. On considère ainsi comme publique une information connue de tous ou, plus exactement, connaissable de tous, parce que disponible et accessible à n'importe qui. À l'inverse, on considère comme privée une information qui n'est pas connaissable de tous et que l'individu est libre de voiler ou dévoiler comme bon lui semble, mais toujours de façon contrôlée. Pour conclure, les auteurs expliquent que ce n'est pas le caractère intime des informations qui fait que celles-ci peuvent porter atteinte à la vie privée, c'est le fait qu'elles ne soient pas accessibles à tous et qu'elles le deviennent. [...]
[...] Les sites utilisant le plus de traceurs (cookies malveillant etc . ) sont donc les « sites de communication institutionnelle des entreprises », et les sites d'informations. De fait, ces sites utilisent ces méthodes dans le but d'identifier leurs clients, de sorte à leur proposer des offres, des informations parfaitement adapter à leurs attentes. Mais cela peut aller plus loin : les auteurs prennent l'exemple d'un site de vente en ligne. Le traceur peut collecter des données financières « de transactions », mais aussi des « traces de navigation, localisation géographique et discussions en ligne » souvent à l'insu de l'internaute. [...]
[...] Lanham (2006) et de Thomas Davenport et John Beck (2001). Elles sont théorisées sous formes de « Cité », ayant chacune perspective de grandeur différentes. Ainsi, Adam Smith, théorise la cité marchande, dont la grandeur des personnes se mesure à l'enrichissement personnel dû au commerce, Rousseau, la cité civique, dont le grand exprime la volonté générale, Thomas Hobbes, la cité du renom, où la grandeur provient de l'opinion des autres, Saint Augustin, la cité inspirée où le grand dépend de la grâce de l'inspiration, Saint-Simon pour la cité industrielle, se calculant par l'efficacité, et Jacques-Bénigne Bossuet pour la cité domestique, la grandeur étant mesurée par la position hiérarchique des relations personnelles. [...]
[...] Théories de l'information et de la communication A la suite de la lecture de l'article de Guillaume Latzko-Toth et Madeleine Pastinelli sur la dichotomie public/privé, nous nous sommes aperçues de certaines similitudes avec la théorie des espaces publics d'Habermas et plus précisément de la théorie de Dominique Cardon sur l'élargissement de l'espace public. En effet, il explique qu'avec le développement d'Internet, s'effectue un effacement de la séparation entre conversation privée et information publique. Ainsi, Internet élargit l'espace public, ce qui implique alors deux approches de l'espace public. [...]
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