Mini-série télévisée sur le Girl Power

Thèmes abordés

Girl Power, égalité, égalité homme femme, patriarcat, masculinité, maternité, travail, loi Veil

Résumé du document

En dépit de la progression de l'égalité entre les femmes et les hommes principalement durant la seconde moitié du 20e siècle, la nature des attaques à l'égard des femmes n'a pas changé, tant dans l'imaginaire collectif que dans l'organisation concrète de la société. Ainsi, les femmes sont toujours accusées (au mieux) de légèreté lorsqu'elles multiplient les conquêtes amoureuses, elles continuent de percevoir 25 % de salaires en moins, sont considérées comme suspectes lorsqu'elles font part de leur désir de ne pas avoir d'enfants, etc. Plus généralement, la place des femmes demeure aux côtés de leurs maris. Ainsi, encore récemment, le journal Le Figaro a rendu hommage à France Gall en tant qu'"égérie naïve de Serge Gainsbourg" et "interprète inspirée de son mari" ... Dans cette perspective, une mini-série constitue un moyen efficace de diffusion culturelle pour montrer la réalité de ces attaques.

Extraits

[...] Leur relation continue malgré tout. Une autre scène montre Flore, en couple avec un homme musulman, écouter les inquiétudes de ses amies quant à la possibilité qu'elle porte un jour le voile. Flore leur répond que la première misogynie consiste à croire qu'une femme le ferait nécessairement par soumission et non par conviction. Cette scène se déroule pendant une séance shopping dans les Galeries Lafayette et constitue également l'occasion de montrer que la mode incite les femmes à porter des vêtement courts au prétexte que c'est un signe de liberté. [...]

[...] C'est l'occasion pour elle de découvrir la notion de "charge mentale". Au cours des discussions, les trois camarades réalisent peu à peu qu'elles se sont mutuellement adressé des arguments misogynes sans même s'en rendre compte. Tatiana et Marie reprochent notamment à Flore d'être trop soumise aux hommes et de ne devoir son bonheur qu'à la chance d'avoir trouvé un compagnon gentil. Lors d'un rendez-vous amoureux qui se déroule dans un bar à cocktails branché de l'Est parisien, Tatiana sympathise avec un jeune-homme qui lui plaît. [...]

[...] Épisodes Chroniques La série débute dans un taxi, Tatiana et Marie se téléphonent pour se faire part de leurs doutes quant au projet de leur professeure de les faire participer à des chroniques dans son magazine. On y apprend qu'hormis Flore, aucune des trois amies ne revendique ouvertement l'appellation féministe. Marie arrive de l'aéroport, de retour d'une mission en Chine, elle estime que son emploi du temps ne lui permet pas de réfléchir à ces sujets, et que ce sont des combats intéressants mais générationnels. [...]

[...] Etc.) et de gêne que la société leur prescrive implicitement le rôle de perpétuer la nation française. Lors d'un brunch informel sur un roof top parisien, Marie-Anne raconte alors un avortement clandestin et le traumatisme lié non pas tant à l'acte en lui-même qu'à la désapprobation discrète de ses proches à l'époque. Durant ce récit, Flore est mal à l'aise et ne participe pas. La scène suivante la montre dans une clinique, précisément pour une IVG. Elle réalise que la loi Veil (et le remboursement effectif de l'acte seulement depuis 2014) ne rendent pas évident sa légitimité tant la société continue de juger. [...]

[...] Mini-série télévisée sur le Girl Power Introduction Résumé général Marie, Flore et Tatiana sont trois anciennes camarades de promotion dont l'ancienne professeure, Marie-Anne, est une universitaire brillante spécialisée dans les gender studies. A la retraite, cette dernière a entrepris de fonder avec des collègues à elle un magazine politique féministe, Contre toute attente, celui-ci trouve depuis quelques mois un écho important auprès des lecteur.trice.s. Mais, accusée par une violente tribune d'un magazine masculiniste (type Causeur) de rester dans la théorie et d'avoir "sans doute élevé des amazones ou des castrats", Marie-Anne décide de répondre en demandant à ses anciennes étudiantes de publier des chroniques. [...]