Théorie de communication, presse, médias, sociétés humaines, propagande
Au 18ème siècle, la presse avait une très bonne image (elle fait circuler les idées révolutionnaires et utopiques, source de réflexion, info pluraliste).
Mais Fin 19ème, la confiance vis-à-vis des médias chute -> INDUSTRIALISATION (mutations sociales et sociétales). Les médias font peur car ils ne sont plus destinés à l'élite.
Les médias sont accusés depuis toujours, il y a une peur constante de modification d'un ordre établi, la peur d'une perte de pouvoir. Par exemple Socrate s'opposait aux poètes, car selon lui ils manipulaient les jeunes.
Les intellectuels pensent que les individus sont des moutons et divulguent les idées en masse.
Gustave LE BON : Foule hystérique et irrationnelle.
Dans ses nombreux ouvrages, il aborde le désordre comportementale et la psychologie des foules et soutient la théorie d'une hiérarchisation des sociétés humaines et de la supériorité des civilisations.
Pour lui, « Plus un peuple est impulsif plus il est inférieur et plus il est influençable ».
[...] Pour lui, Plus un peuple est impulsif plus il est inférieur et plus il est influençable II) Le concept de la propagande Il était au départ positif car elle permettait de diffusé à grande échelle mais maintenant elle a une connotation très péjorative, car elle exerce une influence sur l'opinion collective. La propagande prend la forme de campagnes de diffusion d'informations toujours abusives et déformées, à grande échelle, parfois mensongères. Elle privilégie la manipulation des émotions, au détriment des capacités de raisonnement et de jugement. [...]
[...] On aboutit au vote démocrate, qui est plus urbain, catholique et de milieux social défavorisé, contrairement au vote républicain. Encouragement du déterminisme sociologique. Ainsi, on casse les préjugés, on réintroduit l'importance des réseaux sociaux dans la recherche des médias de masse, et on met à jour le role des leaders d'opinion dans la communication interpersonnelle. Ces leaders portent une forte attention aux médias d'information et retraduisent des enjeux politiques dans les discussions quotidiennes. On a une nouvelle vision du social. [...]
[...] On a alors besoin de connaitres les consommateurs. On assiste alors au développement des sciences humaines, avec une volonté de mieux comprendre et de mieux cibler les publics. On mène alors des enquêtes, pour obtenir des résultats quantitatifs et parfois qualitatifs, et pour affiner les connaissances sur les publics. Appelées Enquête de Payne Fund C'est la première fois qu'on prend conscience de nos préjugés, et que quelque chose nous permet de les détruire. La théorie de Lazarsfeld : Il fonde le courant empirique dans les années 40. [...]
[...] Ce courant de pensée développe une nouvelle conception révolutionnaire du monde. Elle est notamment connue pour s'être penchée sur l'apparition de la culture de masse dans les sociétés modernes, dont elle développera une critique à l'aide du concept de industrie culturelle Ils se demandent pourquoi les révolutions n'ont pas eu lieu, s'intéressent au totalitarisme et prennent leurs distances par rapport à l'URSS. Ils se demandent aussi pourquoi les ÉU ne deviennent pas une dictature comme d'autres pays capitalistes. Leur réponse : un régime autoritaire déguisé sous des traits démocratiques suffit à contrôler la société, et ce grâce au poids du complexe militaro-industriel et à l'industrie culturelle. [...]
[...] Il veut créer une étude beaucoup plus empirique. C'est l'un des seuls à avoir étudié réellement l'effet idéologique en partant de l'homme de masse. De plus, il a pensé de façon radicalement différente les logiques de représentation dominant la première moitié du vingtième siècle et a proposé des lectures nouvelles de l'histoire, de la littérature, des œuvres d'art mais aussi du rapport de l'art au politique et en particulier au marxisme. Selon lui, il faut revoir le passé pour mieux prévoir le présent. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture