Ce document présente à travers l'analyse détaillée de trois rumeurs qui se sont développées dans la société grâce à internet, ou même avant son apparition. Cette analyse préalable permet ensuite à l'auteur d'aborder le thème des rumeurs et commérages en entreprise et l'importance de la communication interne pour éviter la diffusion de fausses rumeurs incontrôlables.
L'entreprise peut être assimilée à une micro société dans laquelle les individus interagissent entre eux et créent des liens. C'est aussi un lieu de compétition due à l'existence d'une hiérarchie qui entraîne fréquemment l'émergence de tensions et de conflits. Ainsi, le monde de l'entreprise s'avère être un milieu propice au développement et à la propagation des rumeurs et des commérages.
Le commérage est fondé sur la propension à parler plus que de raison et son contenu est souvent dépréciateur. Il naît du groupe puis le cimente. Il n'est donc pas surprenant de le voir se développer en entreprise puisque l'existence-même de la hiérarchie crée des groupes. Le sujet nous invite à nous poser la question de savoir si ces rumeurs ou commérages peuvent être évités au sein de l'entreprise.
[...] Toutes ces rumeurs et tous ces commérages ont des conséquences plus ou moins fortes sur la vie de l'entreprise et son fonctionnement. Une des conséquences concerne la motivation des employés qui peut s'en trouver amoindrie. Le commérage possède ce paradoxe : il divise les salariés de l'entreprise en même temps qu'il crée des clans et renforce les liens entre les différents membres d'un même clan Le commérage crée donc un climat de méfiance peu propice au travail, à la productivité et à la bonne entente entre les salariés et renforce les rivalités en les officialisant. [...]
[...] La spécialiste apporte une explication scientifique en explicitant le phénomène qui s'est produit par la fécondation de deux ovules par deux spermatozoïdes différents. La naissance de jumeaux est déjà très rare, mais le fait que ce même couple ait de nouveau des jumeaux stupéfait et interpelle. Cet article laisse entendre que la multiplication des couples mixtes, mêlant ainsi les parents d'origine différente pourraient permettre de voir se réaliser des situations similaires en plus grand nombre d'ici quelques années. Ce phénomène interpelle et fait rêver. Comment des enfants de couleurs différentes peuvent ils être issus de mêmes parents ? [...]
[...] Je m'appelle Lauren Archer, mon fils Kevin et moi viviont à Midland, TN. Le 2 octobre 1999, j'ai emporter mon fils unique au McDonald pour son 3e anniversaire(g). Après le déjeuner, je lui a permis d'aller jouer dans l'aire de fausses balles. Il a commencé à se plaindre un peu plus tard, je lui ai demandé ce qui n'allait pas, il a insisté sur le bas de son dos et simplement dit 'Maman, ça fait mal 'Je n'ai rien trouvé de mal sur lui à ce moment-là. [...]
[...] Le tout a pour objectif d'émouvoir voire de choquer : on s'attaque à des êtres innocents : Le but ici est encore d'attendrir : à travers cette phrase, on s'imagine l'enfant, tout innocent et blessé : L'auteur donne ici des détails toujours amenés à créer une image choc : Enonciation d'un élément tragique, sur un ton neutre : on peut ici imaginer la mère accueillant l'annonce de la mort de son fils, choquée, abasourdie : Elément d'autorité : ce sont les médecins qui parlent : Accumulation d'objets, absurdité de la présence d'aiguilles en nombre dans une aire de jeux pour enfants dans un endroit ultra- fréquenté : Encore un élément d'autorité : l'auteur donne ses sources, des moyens censés corroborer ses dires : Le but recherché ici est d'installer une véritable psychose : ce phénomène ne serait pas isolé, au contraire : Absurdité absolue : qu'un serpent se retrouve dans un tel endroit est déjà peu probable (mais possible), mais qu'il ait pu y constituer un nid paraît absurde : Nouvelle incitation à la diffusion : Culpabilisation : si vous considérez réellement que vous êtes de bons parents, vous ne pouvez que vous sentir concernés par cette histoire, et la diffuser : L'auteur utilise à nouveau l'image de l'enfant innocent. C'est cette interrogation, marquée par quatre points de suspension, et qui traduit l'indignement de l'auteur, qui doit finir de révolter le lecteur et le pousser à diffuser la rumeur. b. 2ème cas : la rumeur du cactus à tarentelles Une histoire vraie des services de quarantaine d'Adélaïde en Australie. Un touriste australien et sa famille étaient en vacance aux Etats Unis et sont allés au Mexique pour une semaine. [...]
[...] Le texte est d'ailleurs écrit en bon français, donc la traduction a été bien réalisée. Il y a une très longue partie qui décrit précisément la situation, avec pour objectif de la rendre plus crédible. Par contre, la chute est très brève et consiste en une accumulation d'affirmations brutes sans preuve réelle. On retrouve ici une des principales caractéristiques de la rumeur : à la fois donnant des données très précises quant à la localisation, aucune précision n'est faite pour les dates. Le récit est donc atemporel. [...]
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