Le martèlement publicitaire commence au réveil. Il est de plus en plus difficile d'y échapper malgré notre vigilance, notre résistance à l'endoctrinement. On estime actuellement, dans les pays développés, le mitraillage publicitaire à plus de 2500 impacts par personne et par jour. On distingue mal les messages qui nous informent de ceux qui nous manipulent. Les images et les slogans se succèdent et se répètent pour étouffer notre esprit critique et provoquer des réflexes conditionnés. Certains pensent que la « publicité est l'ultime violence du monde moderne en ce qu'elle tend à nous faire désirer l'indésirable ». Ainsi, la publicité commerciale, pareille à un régime totalitaire, enlèverait à l'homme son bien le plus précieux : sa liberté de pensée.
[...] Inconsciemment, il en reste toujours quelque chose Ainsi, la publicité commerciale s'emploie à nous décerveler : notre liberté de pensée, notre esprit critique sont anéantis par le bombardement continu de messages. Il agit puisqu'au manque succèdera un nouveau manque à combler rapidement pour correspondre au modèle social. Malgré l'aspect esthétique ou l'utilité de certaines publicités d'intérêt public, on ne saurait cautionner cette violence permanente qui nous transforme en rhinocéros Une connaissance approfondie des mécanismes de cet endoctrinement pourrait sans doute nous aider à résister. Bibliographie - "Faire voir : Quoi, comment, pour quoi Etonnants Classiques, édition Flammarion - "Risque et progrès : Faire voir : Quoi ? Comment ? [...]
[...] L'objectif est donc bien de nous faire désirer ce qui ne peut l'être. Celui qui vit dans le manque de ce qu'il ne possède pas et ne sait se réjouir de ce qu'il a n'atteint jamais l'épanouissement. Ce bonheur promis par la pub est pour toujours factice et inaccessible. Alain Souchon l'épingle habilement dans une chanson fort célèbre Foule sentimentale : Aïe, on nous fait croire / Que le bonheur c'est d'avoir / De l'avoir plein nos armoires / Dérisions de nous dérisoires Violence ultime : le consommateur déçu a perdu sa liberté de réagir, pris dans un conditionnement qu'aucune dictature n'a osé mettre en œuvre. [...]
[...] Pour arriver à uniformiser les désirs, il faut avant tout, les créer en persuadant chacun qu'il ne peut être heureux s'il ne se comporte pas comme l'autre. Ce but ne peut être atteint que si l'esprit critique, l'individualisme ont été remplacés par une soumission aveugle. C'est pourquoi la publicité se répète, selon la méthode Couée basée sur l'hypnotisme et la suggestion. Le scénario, la musique, les couleurs, les acteurs sont choisis après de longues analyses portant sur le conscient et l'inconscient de la cible. [...]
[...] La nuit des Publivores organisée depuis 1981 par J.M. Boursicot, a conquis la France et le monde ; les associations de professionnels de la publicité sont devenues partenaires du spectacle. Il faut reconnaître que certains courts- métrages sont bien réalisés et que certaines affiches sont belles ou amusantes. Il est certain aussi que le secteur du marketing marche bien et est source d'emplois depuis les spécialistes en stratégie de vente jusqu'aux réalisateurs de scénario, en passant par les dessinateurs ou les comédiens. [...]
[...] La publicité, l'ultime violence du monde qui tendrait à nous faire désirer l'indésirable Le martèlement publicitaire commence au réveil. Il est de plus en plus difficile d'y échapper malgré notre vigilance, notre résistance à l'endoctrinement. On estime actuellement, dans les pays développés, le mitraillage publicitaire à plus de 2500 impacts par personne et par jour. On distingue mal les messages qui nous informent de ceux qui nous manipulent. Les images et les slogans se succèdent et se répètent pour étouffer notre esprit critique et provoquer des réflexes conditionnés. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture