L'objet de ce devoir est de présenter de manière objective les liens entre politique et communication. Cependant, pour bien comprendre la situation actuelle, il est nécessaire d'en évoquer les origines, dont bien des éléments sont toujours présents actuellement. C'est pour cela que nous avons décidé d'avoir en premier lieu une approche historique de la question qui nous permettra par la suite de dresser le tableau de l'état actuel des choses.
A l'Antiquité, les hommes politiques étaient avant tout des orateurs. L'art de la rhétorique et du discours était des plus en vues. Les débats à l'agora/forum, où une grande partie des citoyens se réunissaient, étaient les fondements de la politique. La communication politique se confondait alors avec l'art oratoire des hommes politiques. On observe toutefois que ces discours, auxquels tous ne pouvaient assister, étaient aussi répétés par des crieurs publics, aussi appelés hérauts. La communication était essentiellement orale.
Bien que les débats publics et autre discours devant les assemblées eurent moins cours au Moyen-âge, cette oralité de la communication se perpétua durant cette période. L'exemple en est du « le roi est mort, vive le roi ! » qui étaient crié dans les rues afin d'informer la population. C'était le moyen de communication d'un évènement politique.
Le fait que le lien entre la politique et la communication fût uniquement la transmission orale des informations politiques ou, de manière encore plus minoritaire, le débat public, s'explique essentiellement par deux éléments majeurs. Le premier était que la population était majoritairement illettrée, mais aussi que les moyens techniques manquaient pour imprimer massivement l'information. Le second tenait au fait que cette même population n'avait que très rarement accès la politique, elle en était exclue.
[...] La communication politique se confondait alors avec l'art oratoire des hommes politiques. On observe toutefois que ces discours, auxquels tous ne pouvaient assister, étaient aussi répétés par des crieurs publics, aussi appelés hérauts. La communication était essentiellement orale. Discours de Périclès à Athènes Bien que les débats publics et autre discours devant les assemblées eurent moins cours au Moyen-âge, cette oralité de la communication se perpétua durant cette période. L'exemple en est du le roi est mort, vive le roi ! qui étaient crié dans les rues afin d'informer la population. [...]
[...] De fait, si un ministre commet une erreur, même minime, il sera, dans la journée, assailli de toute part, et les discussions iront bon train à ce propos, sans nécessairement que ledit ministre puisse y faire quoi que ce soit. De plus, des sujets polémiques qui n'animent pas nécessairement le débat politique peuvent faire surface sur internet, et très rapidement se répandre. Dès lors, c'est à la politique de s'adapter. La communication extrapolitique peut donc influer sur la politique elle-même. Internet, de par l'anonymat qui le caractérise est de plus le lieu de l'expression de tous les sentiments et de toutes les idées les plus extrémistes, sans que puisse être exercé un contrôle efficace des flux concernés. [...]
[...] Ainsi, la politique dut davantage soigner sa communication. Restant majoritairement orale, cette communication devint aussi de plus en plus écrite, du fait du recul de l'illettrisme et du développement de la presse. De même, les décrets officiels placardés sur les murs remplacèrent peu à peu les crieurs publics. Il faut tout de même souligner que nous avons conservé un élément important de la communication d'avant 1920, celui du discours devant une assemblée. Bien moins important qu'auparavant, il conserve tout de même une place importante de nos jours, comme en témoignent les récents meetings de Barack Obama devant des milliers de personnes, ou encore les débats qui prennent place dans la plupart des chambres de députés et de sénateurs du monde. [...]
[...] C'est pour cela que nous avons décidé d'avoir en premier lieu une approche historique de la question qui nous permettra par la suite de dresser le tableau de l'état actuel des choses. Nous définirons ainsi trois périodes historiques : 1. Avant les années 1920, le temps des orateurs 2. Des années 1920 à la fin des années 1980, l'ère de la radio et de la télévision 3. A partir des années 1990, l'émergence de médias nouveaux Nous nous décrirons ensuite la situation actuelle selon deux aspects : 4. La communication plus que jamais au service de la politique 5. La politique plus que jamais assujettie à la communication 1. [...]
[...] Ainsi, Staline reprit à son compte le martèlement, la propagande ou la stimulation des masses. De larges campagnes furent menées pour tenter d'augmenter la productivité des travailleurs, en prenant pour modèle le mineur Stakhanov, qui, par amour pour son pays et par sa foi dans le communisme récoltait dix fois plus que les quotas qui lui étaient imposés. C'était la naissance du stakhanovisme, que la plupart des Républiques populaires utilisèrent massivement. En Chine, Mao Tsé-toung, afin d'asseoir son pouvoir, provoqua en 1966 la Révolution Culturelle, qui visait, par un phénomène populaire, à éliminer ses ennemis au sein du parti, et publia le Petit Livre Rouge, que chaque chinois devait respecter au pied de la lettre. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture