Le terme d'information est souvent usé dans le langage courant. On parle en effet d'information lorsqu'un contenu nous renseigne sur quelque chose que nous ne savions pas, l'information c'est aussi « être au courant » c'est-à-dire le fait d'être informé ou non ce sens renvoi plus à l'acquisition de l'information.
Mais l'information désigne aussi le moyen par lequel on reçoit des nouvelles, on dit souvent « regarder les informations ». Enfin, l'information peut aussi renvoyer à une capacité de mesure quand on parle par exemple de la capacité de contenance d'un disque dur. Ainsi, ce terme fait partie de notre quotidien.
Pourtant, utiliser le terme d'information pour désigner autant d'éléments ne veut pas dire que le concept d'information soit réellement connu. En effet, dans les acceptions courantes il est vraisemblable que la différence entre une donnée, un savoir et une information amène à des ambigüités.
Face à toutes ses ambigüités, il serait utile de faire une étude sur le sens réel que recouvre le terme d'information car ce terme, si simple à utiliser est bien plus complexe qu'il n'y paraît.
[...] Ce risque de désinformation peut être également la résultante de la technologie. En effet, si la disponibilité, la gratuité, l'abondance des informations sont des avantages bien connus d'internet, les données restent difficilement traçables. De plus l'anonymat des auteurs sur internet, leur absence de responsabilités et l'absence de procédures de sélection de l'information peut conduire à une désinformation, voir a une déstabilisation ou de la manipulation. La surinformation Nos sociétés sont fortement médiatisées. La surinformation est un des inconvénients que peuvent encourir nos sociétés médiatiques. [...]
[...] Le savoir consiste à faire une sorte de tri entre plusieurs informations. Face à toutes ses ambigüités, il serait utile de faire une étude sur le sens réel que recouvre le terme d'information car ce terme, si simple à utiliser est bien plus complexe qu'il n'y parait. Afin d'approfondir cette réflexion quant au sens réel d'information il faudra dans un premier temps avoir un aperçu des travaux historiques définissant cette notion. Puis, nous nous demanderons si la condition de véracité est indispensable à la définition de l'information. [...]
[...] L'attitude non verbale peut aussi être porteuse d'information. Ici c'est le sens visuel qui nous apporte de l'information mais le toucher, l'odorat, d'autres sortes d'informations peuvent être perçues par nos sens. Ainsi, la notion même d'information est subjective par exemple une équation mathématique de haut niveau constitue une information pour un scientifique mais pas pour les profanes. Une goutte de sang dans la mer est porteuse d'information pour un requin. Dans tous corps de métiers il y a une sorte d'information qui est privilégiée ; elle peut être technique (matériels), commerciale (marché, clientèle, concurrence), économique (conjoncture française et internationale), juridique (lois et règlements), culturelle (valeurs et mode de vie des pays). [...]
[...] Alors que les linguistes voient l'information comme le contenu d'un message, comme s'il suffisait qu'il y ait une émission d'un message pour qu'il y ait une réception de l'information Jakobson, lui, a une vision sémantique et sémiotique de l'information. Il complexifie le schéma des linguistes et y introduit la notion de contexte dans lequel le message va pouvoir trouver les référents des termes qu'il contient. Il ajoute à cela le code et le contact. Le message doit contenir une information et il doit se transmettre par contact qui est-ce qui va maintenir le lien entre destinateur et destinataire. Le code, lui, est déterminé par la relation avec le partenaire. [...]
[...] Une information peut être véhiculée de façon intentionnelle ou non. Par ailleurs, elle peut résulter d'un contenu explicite d'un message mais aussi implicite que l'on peut rendre accessible par un processus inférentiel à partir de la construction de Grice. Cependant, l'ensemble des facettes de la notion d'information ne s'arrête pas la S'appuyant sur Freud, Bougnoux lui, pense que l'information est soumise au principe de réalité, donc à l'alternative du vrai et du faux. Se pose alors la question de la vérité dans la définition de l'information : une information doit-elle être vraie, naître à partir d'un fait de réalité, alors qu'elle s'appuie sur le principe de réduction de l'incertitude ? [...]
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