Psychologie de la communication, psychologie sociale, influence sociale, communication persuasive, communication
Il s'agit d'un domaine longtemps ignoré. La psychologie ne s'est pas intéressée à la communication dès le début. Les sciences cognitives : comportement + organes qui produisent ce processus (maths, psycho, neurologie, biologie, etc.). Dans la culture commune, on pense que la psychologie traite des émotions et de la guérison. Or la psychologie ne s'intéresse pas prioritairement au pathologique, mais au normal. On est dans une phase de constitution d'une discipline neuve. La plupart des connaissances sont ignorées parce que les psychologues sont encore en pleine recherche. Mais aujourd'hui nous avons déjà des résultats solides sur la perception, sur la mémoire. La mémoire est au centre du fonctionnement humain (la psychanalyse est une théorie de la mémoire). Le langage est un objet fondamental de la psychologie. Il est vital, central. C'est ce qui permet de communiquer, et sans communication il n'y a pas de communautés humaines. Gregory Bateson est un des anthropologues fondateurs de la communication perçue comme activité humaine fondamentale. Il défend l'idée que la communication est vitale. Si la communication est perturbée ou inexistante, les êtres humains produisent des actes violents, menacent leur vie.
[...] S'il n'y a pas de représentation, il n'y a pas de communication. Fonction symbolique : fonction de représentation / fonction sémiotique. Jean Piaget : montre précisément que dans l'acquisition du langage il y a une fonction symbolique avant même qu'il y ait langage, avant même de savoir parler une langue. Ex : un enfant qui fait vroum vroum quand il joue avec une boîte d'allumettes, cherche à représenter une voiture alors qu'il ne sait pas dire le mot voiture (Cf. [...]
[...] On a des axiomatiques de la communication. 1er axiom : On ne peut pas ne pas communiquer Il est impossible de ne pas communiquer. 2ème : on ne dit pas n'importe quoi à n'importe qui. Toute communication comporte un niveau de contenue et un niveau de relation. 3ème : Toute communication utilise deux codes possibles, code digitale (verbale) et code analogique (non verbale). Mais dans les signes non verbaux il y a des signes verbaux et inversement. 4ème : Les relation sont de deux types possibles elle sont soit symétrique (se définissent par l'égalité) soit complémentaire (se définissent par des différence et inégalité. [...]
[...] 23/11/2010 La psychologie cognitive du langage de la communication : Approche psycholinguistique : comment le langage fonctionne sur le plan mental ? Comment les êtres humains acquièrent-ils le système qui a plusieurs fonctions ? La langue est un système articulé, structuré bien qu'il existe différentes langues. Elles ont toutes une structure sauf les langues pictographiques qui ont des structures particulières (ex : le mandarin). Ce système est un système stable, commun. Les fonctions de ce système : très peu d'unité constitutive et pourtant illimité, on peut indéfiniment construire des phrases nouvelles : système très puissant. [...]
[...] C'est un concept fondamental. Le cognitivisme : arrive dans les années 50 et explose dans les années 70. Le postulat de base : le comportement du sujet est déterminé par sa perception des stimuli sociaux (interne) théorie du traitement de l'information. Lorsqu'arrive une information, je donne une valeur à la perception de cette info et en fonction de cette valeur, j'aurais telle ou telle attitude. Le paradigme de la résolution des problèmes : situation initiale-procédures-situation finale. Chaque étape se fonde sur l'étape précédente. [...]
[...] = le groupe devient un référent. DEUTSCH et GERARD (1955) : deux types d'influences : -influence informative rationalité : motivation à fournir la réponse la plus exacte ; -influence normative : rationalité + exclusivement sociale = il s'agit de répondre aux attentes positives d'un groupe, et même aux attentes que l'on peut avoir à l'égard de soi-même. La normalisation et le conformisme font appel à ces deux types d'influence. Synthèse de GROSS (1992) : Influence informative normalisation = besoin de certitude, incertitude subjective, besoin d'information pour réduire l'incertitude, comparaison sociale ou identification, internalisation, acceptation. [...]
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