Les sciences de l'information et de la communication sont apparues vers 1970, quelques années après la place importante prise par les médias dans notre société. Au sortir de la Grande Guerre, la RTF apparaît par exemple. Le problème de la communication se pose, des chercheurs s'y penchent et ont, encore aujourd'hui beaucoup de questions en suspens compte tenu de l'impact positif ou non que provoquent les médias. Ainsi donc le chercheur en sciences de l'information et de la communication serait essentiel à la compréhension de ces phénomènes puisqu'il se pose des questions.
Grâce à l'expérience des enseignants nous avons pu définir une méthodologie analysant les enjeux de la communication, je choisirai de mettre en lien ces questionnements avec l'homme chercheur mais aussi avec l'homme du peuple, celui qui est concerné car il est étudié, tout part de lui mais tout lui revient. C'est en suivant le parcours du chercheur que l'on fait le constat de cette boucle, son parcours est semé d'embûches puisqu'il se déroule sur différents terrains : sa réflexion, ses recherches, son étude puis la mise en forme de son travail, la confrontation de celui-ci avec son milieu et enfin sa divulgation et donc son retour au monde, à l'homme, sont des étapes à franchir. La vérité dans le domaine des sciences de l'information et de la communication n'est pas absolue et définitive, elle est mouvante et elle s'adapte aux populations et aux époques, c'est d'ailleurs ce qui fait sa plus grande richesse.
[...] Pour les positivistes tels que Comte le vrai savoir doit se débarrasser des spéculations métaphysiques et des croyances, de la religion qui a longtemps maintenu le peuple dans l'ignorance (Voltaire s'est révolté à ce sujet). L'expérimentation et la validation empirique sont les seules valables pour résoudre ces questions. Ce à quoi répond le constructivisme en soulevant le fait qu'il est entre autres indéniable que l'observateur n'est jamais objectif puisque ce sont nos savoirs qui construisent le réel. L'épistémologie encourage donc à la remise en question des certitudes. [...]
[...] La vérité dans le domaine des sciences de l'information et de la communication n'est pas absolue et définitive, elle est mouvante et elle s'adapte aux populations et aux époques c'est d'ailleurs ce qui fait sa plus grande richesse. 1ère étape : Problématique, recherche documentaire, enquête Le chercheur choisit donc de se poser un problème qui lui apparaît intéressant de soulever, c'est la première étape de son travail ainsi il fera parti d'un laboratoire de recherche comme I3M »par exemple. Il devra allier différentes qualités telles qu'une aptitude à conceptualiser, à conduire un raisonnement scientifique, à mener une recherche à écrire et enfin à prendre la parole en public. [...]
[...] Ainsi il faut savoir qu'en tant que chercheur en sciences de l'information et de la communication, il est très difficile de se voir publier. Les auteurs font donc paraître leurs articles dans différentes revues qui sont elles-mêmes divisées en trois catégories : les revues classantes qui sont les plus réputées, la plupart en langue anglaise, langue qu'il est d'ailleurs totalement indispensable de parler lorsque l'on est chercheur. La seule revue classante en français est celle de Pierre Bourdieu. Les articles sont des sortes de minimémoires qui seront évalués par des experts, cela peut durer d'un à trois ans pour voir son article publié. [...]
[...] Enfin il existe l'entretien de groupe qui permet de recueillir une parole collective. Ces données sont textuelles, l'interprétation de celles-ci dépendra du chercheur, la question de l'objectivité se pose donc en permanence, et comme le démontre une des thèses du constructivisme l'observateur ne peut jamais être totalement objectif. Concernant la démarche quantitative, elle ne se résume pas à l'enquête ou au questionnaire, il faut savoir cibler un public, ce sont des données qui sont, elles, chiffrées et permettent la mesure, l'interprétation, la recherche des goûts et dégoûts de ce public. [...]
[...] Ils sont maintenant invités par les médias, à la télévision. Le public connaît les chercheurs. D'ailleurs ils ont besoins de ces outils de communication aujourd'hui. Mais il reste des limites telles que l'évaluation du travail du chercheur. Sur l'internet peut paraître tout et son contraire, il devient beaucoup plus difficile de contrôler la qualité face à la quantité. En conclusion nous pourrons remarquer que le travail du chercheur est un travail plus que complet. La communication scientifique ayant des enjeux didactiques, économiques, géopolitiques et politiques. [...]
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