Initiation à la communication sociale, Amérique Latine, ordre mondial, information, communication, UNESCO, état, acción cultural popular (ACPO), institut interaméricain des sciences agricoles (IICA), Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID), Costa Rica, fondation ford, international planned parenthood federation (IPPF), éducation, modèle, Bordenave, Bosco Pinto, Gutierrez, politique, Luis Ramiro Beltrán
En 2009, le 13e Colloque international de communication latino-américaine faisait le point sur 50 ans de Journalisme et de Communication en Amérique latine et dans les Caraïbes. En Amérique latine, depuis la fin des années 1960, les chercheurs attentifs aux relations entre sciences de l'information et de la communication et questions sociales ont remis en cause la sociologie des médias développée aux États-Unis et en Europe. La communication a un statut particulier en Amérique latine et s'appuie sur des méthodologies, des objets et des objectifs fondés sur le modèle de la communication participative. Elle repose une critique de la "mondialisation des communications" et conteste la dépendance économique, idéologique et culturelle des pays d'Amérique latine vis-à-vis des États-Unis.
L'école latino-américaine de communication vise un nouvel ordre mondial de l'information et de la communication et a souvent effectué de "la recherche-action". Cette expression, qui articule la communication, la paix et le développement, est issue du rapport de la commission Mac Bride rédigé à la demande de l'UNESCO (Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture) en 1980.
[...] Ces questions montrent que la communication alternative doit être consolidée et améliorée. Elle a formé, dans une période courte, un grand nombre de personnes aux principes de la communication pour le développement. Mais en termes d'impact final, elle semble avoir eu peu de succès pour un coût trop élevé. « Compte tenu des données disponibles sur les publics touchés, les pratiques, les bénéfices obtenus et la survie institutionnelle à long terme, on peut supposer que la plupart échouent. Ils n'ont même pas atteint une petite partie de leurs objectifs opérationnels » (R. [...]
[...] Enfin, l'Institut Interaméricain pour la Coopération en Agriculture (IICA) applique la communication sociale à la réforme agraire et à des programmes universitaires de formation agricole. IV. Pour une autre éducation au développement Les années 1970 voient l'échec des communications pour le développement et une proposition pour un développement » est présentée aux Nations Unies. Un modèle de développement basé sur : la satisfaction des besoins de la majorité ; les approches endogènes et autonomes en harmonie avec l'environnement sont proposées. Condamnant l'éducation traditionnelle qui perpétue le statu quo, un pédagogue catholique brésilien, P. [...]
[...] Pour les tenants du nouvel ordre international de l'information, le transfert de technologie peut conduire à une dépendance et soumettre les politiques de communication des pays du sud aux sociétés transnationales. La revendication du droit à la communication vise aussi la mise à la disposition des informations qui les concernent aux pays intéressés, comme la publication des connaissances scientifiques et techniques recueillies à partir de l'espace. II. Les premières expériences de communication sociale en Amérique latine Depuis 1948, en Colombie et en Bolivie, deux expériences de radio paysanne sont particulièrement significatives. En Colombie, un prêtre a créé une radio rudimentaire pour un village des Andes. [...]
[...] Il a reçu le Prix National de Journalisme de Bolivie en 1977 et le prix Macluhan Teleglobe Canada, décerné aux auteurs d'avancées théoriques ou pratiques en communication sociale en 1983. Beltrán a beaucoup apporté à la problématique de la communication sociale en Amérique latine, diagnostiquant une « incommunication sociale » qui utilise la persuasion pour maintenir le statu quo. S'appuyant sur des expériences marquantes, il prône une « communication horizontale » appliquée aux programmes de développement, aux politiques nationales de communication et à la communication sociale visant le changement social. [...]
[...] C'est le premier cas de succès de la communication pour le développement en Amérique latine. En Bolivie, les syndicats de mineurs, anciens paysans autochtones, ont mis en place des radios autofinancées et autogérées qui leur ont permis de devenir des protagonistes de la communication de masse et non plus des récepteurs passifs des messages des stations officielles qui condamnent les grèves. Ils promeuvent une révolution visant le suffrage universel, la réforme agraire, la nationalisation de l'industrie de l'étain et l'amélioration du niveau de vie. [...]
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