L'expression n'est pas une science mais un art ou une technè. Elle demande des connaissances techniques (méthodologie) et une part de création personnelle.
Dans l'histoire des idées, l'art de parler a toujours tenu une place importante mais en même temps une place dont on s'est toujours méfié : car celui qui parle trop bien parle souvent pour ne rien dire ou pire encore est capable de faire croire n'importe quoi à n'importe qui. Les sophistes de l'Antiquité grecque ont soulevé autant d'enthousiasme et de méfiance que les publicitaires d'aujourd'hui dans une société tour à tour « publidolâtre » ou publiphobe.
L'évolution de la langue. Il co-existe en France deux attitudes contradictoires. La première tient la langue pour difficile, les règles pour désuètes et souvent inutiles. La seconde regrette la perte d'un beau langage. Le résultat est que l'on maîtrise mal les différentes formes d'expression écrite ou parlée.
André Gide : « On risque de tout perdre en voulant tout exiger. Il importe que la langue écrite ne s'éloigne pas trop de la langue parlée ; c'est le plus sûr moyen d'obtenir que la langue parlée ne se sépare pas trop de la langue écrite. J'estime qu'il est vain, qu'il est dangereux de se cramponner à des tournures et à des significations tombées en désuétude, et que céder un peu permet de résister beaucoup. »
La langue évolue. Les mots et les tournures se transforment. La langue s'appauvrit et s'enrichit en même temps.
Elle s'appauvrit quand les mots tombent en désuétude, elle s'enrichit quand on en crée ou on en importe de nouveaux. Une langue crée de nouveaux mots quand la société qui la parle est dynamique et crée de nouveaux produits ou de nouvelles idées.
Elle importe les mots quand elle emprunte aux sociétés voisines. C'est un phénomène classique que l'influence de l'américain dominant fait oublier. Le français a importé du vocabulaire (italien, espagnol, arabe, turc) même s'il a connu pendant deux siècles une période durant laquelle il servait de référence et exportait beaucoup.
[...] Les éléments théoriques de la communication et de l'expression Introduction L'expression n'est pas une science, mais un art ou une technè. Elle demande des connaissances techniques (méthodologie) et une part de création personnelle. Dans l'histoire des idées, l'art de parler a toujours tenu une place importante, mais en même temps une place dont on s'est toujours méfié : car celui qui parle trop bien parle souvent pour ne rien dire ou pire encore est capable de faire croire n'importe quoi à n'importe qui. [...]
[...] Le français a importé du vocabulaire (italien, espagnol, arabe, turc) même s'il a connu pendant deux siècles une période durant laquelle il servait de référence et exportait beaucoup. Niveaux et registres de langues Le niveau de langue mesure la connaissance que l'on a du vocabulaire. Le registre situe l'usage que l'on en fait. PREMIERE PARTIE : LES ELEMENTS THEORIQUES DE LA COMMUNICATION I. LE PROCESSUS DE COMMUNICATION. I.1. La distinction entre information et communication. On peut désigner l'information comme étant qui passe” entre deux individus et la communication comme étant qui se passe”. L'information : le fait est quelque chose qui se produit (action, qualité ou sentiment). [...]
[...] Elle circule par un canal (support papier ou radiophonique ou hertzien, etc.) L'information serait donc une part de la communication. La communication : "La communication peut être considérée comme le lien organique qui permet aux individus d'entrer en contact, d'échanger et, par conséquent, de vivre et de travailler en groupe". (Nicole Côté)[1]. L'action de communication désigne la transmission de l'information. La relation de communication complique la communication puisqu'il existe potentiellement une différence entre ce que veut dire l'émetteur, entre ce qu'il dit et entre ce que comprend le récepteur. I.2. L'évolution des modèles de la communication linguistique. [...]
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