art, Marketing, capitalisme, communication marchande, la logique culturelle
Comprendre la dimension artiste du capitalisme, c'est ce qu'on va essayer de faire à travers une logique d'esthétisation généralisée au sein de la communication marchande. La logique esthétique veut dire que l'on consomme dans le beau, que l'on achète dans le beau. La communication digitale, principalement sur les RSN, véhicule tout ce qui est esthétique.
Comprendre également la dimension artiste que véhicule le capitalisme à travers les logiques entrepreneuriales, culturelles et créatives. Aujourd'hui, notamment avec les collaborations, il y a une logique d'hybridation du secteur de l'art et du marketing.
[...] La discussion est de savoir pourquoi notre vie pour une part importante de la population doit être publicisée. Cela doit faire l'objet d'un contenu divertissant. Mais pourquoi ? Progressivement, l'intrusivité des TIC ont modifié en profondeur nos fonctionnement perceptifs et ont contribué à l'émergence d'une culture de la sensation et des impressions visuelles qui annihilent partiellement la pensée critique, la réflexion. Schématiquement, plus on consomme des images, moins on réfléchit. Cela va favoriser en même temps l'extension du narcissisme, de l'égocentrisme. [...]
[...] C'est le cas des complotistes. La pensée est un espace de contradiction, de réflexion. La croyance, elle, est sans faille. Communiquer consiste à transmettre de l'information. Le Marketing est un ensemble d'activités qui va permettre de concevoir une stratégie de marketing. Le consommateur désigne toute personne dont il peut raisonnablement être supposé qu'elle soit affectée par de la communication commerciale, en sa qualité d'individu, de professionnel ou d'utilisateur. Importance de supposer. Schématiquement, le rôle du marketing est d'étudier les cibles, le marché. [...]
[...] Le monde de la consommation va renouer avec des formes religieuses. Par exemple, toute l'économie du bien-être, du développement personnel. Le fun, le divertissement, recherché par les consommateurs dans leurs consommations dans le sens large peut être interprété comme une suite de micro-réenchantements qui vont apporter aux individus de la gratification, de la fierté. Selon Schmoll, les individus en demandent de plus en plus à la société, à la vie, au travail et demandent de plus en d'émotion, de ludique dans leurs expériences de vie. [...]
[...] Cela caractérise l'idée que la religion est vidée de sa dimension sacrée et religieuse parce que d'autres discours sont venus proposer d'autres explications, d'autres mythes pour décoder le monde. Il faut donc se réenchanter. Le réenchantement étant la consommation. Cette remise en question de la société et de ses dogmes a laissé les individus dans un espèce de vide qu'ils essaient de combler à travers une fuite dans les expériences. Le marketing expérientiel s'est inspiré de cela. Il ne vante plus les produits mais vantent l'expérience (avoir l'air cool, etc.). La fonction de cette religion est de réenchanter les populations qui sont angoissées par l'idée de mort. [...]
[...] Le rôle de la dimension communicationnel est d'expliquer par le verbe, le visuel. La communication s'appuie sur l'étude faite par le marketing. Le rôle de la publicité est de faire savoir. Elle met en scène les données du marketing et de la communication. La publicité possède plusieurs niveaux de lecture. Récit que l'on peut lire à différents niveaux : Pratique. Informations fournies sur le produit. Esthétique. Sociologique. Façon dont les protagonistes vont être mis en scène. Symbolique. Connotations et points de vue exprimés dans les représentations que la publicité diffuse. [...]
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