Communication organisationnelle, Crozier, Winkin, métiers de la communication, information, pouvoir, dysfonctionnement organisationnel, SIC Système d'Information Commercial, DIRCOM directeur de la communication
La communication n'est pas qu'une activité humaine, mais aussi un ensemble de savoir-faire, plus ou moins selon les organisations, réservées à des acteurs spécialisés, ceux que l'on appelle les communicants. Cette activité professionnelle est plus ou moins appréciée, rejetée. Ces acteurs proposent d'enrôler les médias, acteurs externes et internes en euphémisant les rapports de force en faisant comme si ce qui est le coeur des organisations : le pouvoir n'est pas si essentiel. C'est un acte professionnel, qui s'est progressivement intentionnalisé, et qui est plus ou moins apprécié et contesté.
[...] Il ne veut pas seulement comprendre le mode de fonctionnement des organisations mais les faire changer. Pour changer les organisations il ne suffit pas de les comprendre, pour Crozier, il faut associer les acteurs de l'organisation pour envisager le changement. Quand nous sommes dans un jeu de relation et dans une situation difficile, le premier réflexe de tous les individus est de renvoyer à la personne sa responsabilité, ses manquements et ce mode de lecture est tellement ordinaire que très souvent la personne qui vit la situation difficile est persuadée qu'elle a elle-même responsable de la situation. [...]
[...] Pour saisir les métiers de la communication, les auteurs nous proposent de distinguer des genres de communication. Ils vont partir des différentes conceptions de la com comme une activité humaine pour débucher sur les métiers de la com. Communication informative ⇒ horizon d'objectivité (même si le prof pense que ça n'existe pas, l'écriture n'est pas neutre, il préfère le terme « distance ») Communication argumentative⇒ volonté de convaincre l'autre Communication expressive ⇒ extériorisation de nos sensibilités, nos émotions ⇒ Toutefois cela n'empêche pas le fait que ces communications peuvent s'entrecroiser. [...]
[...] Communication des organisations On peut avoir une conception large de la communication des organisations ou plus restreinte. La communication large La plupart des chercheurs et enseignements en ont une conception large mais pas le prof. Stéphane Olivézi propose 2 tommes dont l'un consiste à présenter les différents segments et méthodes de la communication. Nicole D'Almeda chercheuse au Celsa et Yanita Andolova ont écrit un texte : elles ne retiennent pas le terme de communication des organisations mais communication organisationnelle. « La communication organisationnelle englobe les dispositifs, les pratiques et les processus communicationnels, constitutifs des dynamiques de construction sociale des organisations au sens large. [...]
[...] Qu'est ce qui permet de maitriser l'incertitude ? L'expertise : contrairement au sens commun, ce n'est pas l'expertise qui est le plus important dans une organisation, c'est sa capacité à être perçu comme peu substituable. La maitrise des environnements de l'organisation : il est des individus qui n'occupent des situations dominantes dans les organisations mais qui peuvent devenir importants parce qu'ils sont des intermédiaires, des traducteurs ils les nomment les marginaux- sécants : c'est celui qui va réussir à expliquer aux membres internes, les logiques externes mais aussi réussir à expliquer aux membres externes, les logiques internes de l'organisation. [...]
[...] Le mot communication a connu des fluctuations au fil des siècles. Jusqu'au 15e siècle, le sens du mot com est très proche de sa racine latine « comunicare » : la mise en commun. Cette conception a été oublié et est réapparue quand des experts ont dû se justifier de faire autre chose que de la propagande en exerçant un métier dans la communication. On les accusait d'être des propagandistes, plusieurs d'entre eux ont réussi à diffuser cette idée que la com, est un échange. [...]
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