Quand une entreprise est cotée en bourse, son cours de cotation reflète la façon dont elle est évaluée par le marché financier. Cette estimation résulte des anticipations quant à la santé future de l'entité. Si ces anticipations de rentabilité et de croissance sont bonnes, on verra le cours d'actions monter, et vice-versa dans le cas contraire.
Il devient donc très important d'évaluer les cours passés et quelques ratios boursiers significatifs. Beaucoup de facteurs influencent la formation du cours d'actions sur le marché financier. Certains sont propres à l'entreprise, par exemple, la politique de dividende est réputée être un signal émis par l'entité vers les investisseurs et actionnaires. Ainsi, l'achat des actions d'une entreprise signifie parier sur son avenir, dans la mesure où ses paramètres constitutifs ne sont pas connus avec certitude, tels que : le résultat, les parts de marché, les dividendes, etc.
[...] Avec : - t taux d'IS, - i taux d'intérêt apparent des dettes (obtenu en divisant les charges financières par le total des dettes), - D la dette totale, - et n la période, il est possible de calculer les dettes financières actualisées nettes d'impôt (DFANI) : Ainsi, le ratio de marge d'exploitation (RME) se calcule selon la formule suivante : Ce ratio est un outil d'appréciation du potentiel boursier à long terme. Plus ce ratio est élevé, plus l'entreprise est considérée avoir des perspectives intéressantes. [...]
[...] Plus ce ratio est important, plus l'entreprise est sensible et plus il faut se méfier de l'instabilité de ses résultats. Finalement, la croissance annuelle du bénéfice par action (CBA) est positionnée sur l'axe au sens inverse des autres paramètres, c'est-à-dire plus elle forte, plus son point est proche de l'origine. Graphiquement, on peut opposer deux situations : - en bleu : les entreprises peu endettées, avec un fort potentiel de production et qui connaissent un succès boursier ; - en rouge : les entreprises dont la croissance est incertaine et soumise aux aléas boursiers. [...]
[...] Le délai de recouvrement tient compte de l'avenir. Il se définit comme le délai nécessaire à une entreprise pour que la somme des bénéfices futurs actualisés devienne égale au cours de son action. Pour son calcul, il faut prendre en compte le taux des OAT[1] et la croissance des bénéfices à venir. La formule suivante est utilisée : Ou : Avec : - X PER ; - Z taux de croissance prévisionnel du BPA ; - W taux de rendement des OAT. [...]
[...] Les analyses fondamentales se réfèrent à des études des résultats de l'entreprise pour apprécier la valeur intrinsèque de l'action. La source de profit pour l'investisseur est la différence entre la valeur intrinsèque de l'entité et son cours boursier. De ce fait, si la valeur intrinsèque est inférieure au cours, il faut vendre parce qu'il y a surévaluation de la valeur de l'entreprise, lorsque le cours boursier tendra à joindre la valeur intrinsèque. Les chartistes, contrairement des fondamentaux, refusent d'évaluer la valeur intrinsèque, car ils considèrent qu'il n'existe pas d'autre véritable prix que celui du marché. [...]
[...] Cependant, il est soumis à une certaine volatilité, comme tous les facteurs boursiers. Lorsque la moyenne des cours boursiers, qui sert à calculer le PER, n'est pas déterminée sur une période suffisamment longue, les entreprises peuvent arriver à le manipuler. Ceci peut être fait par l'annonce à l'avance des dividendes importants, du lancement des nouveaux produits sans concurrence, ou des contrats favorables, en attirant ainsi une dynamique de croissance boursière. De plus, le PER présente deux défauts importants. Premièrement, il est statique. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture