comme un des fleurons de l'économie française tournée vers l'actionnaire.
Gaz de France, 4ème acheteur mondial de gaz naturel, est le premier importateur de Gaz Naturel Liquéfié d'Europe .Cela lui permet de dégager un bénéfice net de 1 milliard et une rentabilité financier de 10% en 2005
Avec un taux de distribution porté à 40 % au titre de l'exercice 2004, contre 35 % durant la période 2001-2003, le dividende a ainsi été multiplié par 4,4 depuis l'an 2000. De même pour séduire les investisseurs, GDF leur promet une augmentation de 40 % du dividende cette année. La masse distribuée pourrait alors atteindre 585 millions d'euros en 2005. Mieux encore, le groupe s'engage à doubler cette somme à l'horizon de 2007-2008
Cependant malgré les apparences et ces beaux discours, à presque un an après son introduction en bourse le bilan semble bien plus mitigé.
[...] Or, une telle action entraînera un ralentissement de l'utilisation de l'appareil de production, réduisant ainsi les effets de synergies et d'économies d'échelle ; et donc, in fine, la part des actionnaires. L'ultime obstacle que l'entreprise sera amenée à surmonter est celui de la gouvernance. Même si le problème est encore en pourparler, il semblerait que les deux groupes ne soient pas en accord sur ce point. En effet, GDF et Suez ont actuellement à leur tête des personnes charismatiques, à forte personnalité ; respectivement Jean François Cirelli et Gérard Mestrallet. [...]
[...] Mais aujourd'hui tout est différent, la concurrence oblige GDF à tenir ses prix et à tirer un trait sur sa rente de monopole. La société est aujourd'hui soumise au jeu de la concurrence et plus que ses avantages, ce sont aujourd'hui ses parts de marché qui commencent progressivement à se volatiliser. Le marché de l'électricité, qui a initié le mouvement, a vu se développer une très forte concurrence qui est aujourd'hui effective. De nombreux fournisseurs d'électricité sont déjà actifs sur le marché français. Cette évolution laisse donc entrevoir la future situation du marché français du gaz. [...]
[...] En effet, GDF n'étant qu'en grande partie qu'un distributeur de gaz de son chiffre d'affaires), il ne peut que subir l'augmentation actuelle et continue du coût de l'énergie imposée par ses fournisseurs. Parallèlement à cette situation, l'État français adopte une politique visant à réguler et encadrer les différentes augmentations du prix du gaz. GDF doit alors faire avec cette double pression et tenter de concilier les intérêts des actionnaires et sa mission de service public. D'autant plus qu'il devient important, voire indispensable, de satisfaire au mieux les consommateurs dans le contexte actuel de privatisation et de libéralisation du marché. [...]
[...] Le problème reste le même concernant la distribution. Jusqu'au 1er juillet 2007 EDF et GDF gardent un opérateur commun pour gérer les Gestionnaires de Réseau de Distribution respectifs du gaz et de l'électricité, mais ensuite, comment GDF pourra-t-il transporter son électricité si EDF ou un autre distributeur d'électricité ne lui loue pas à un prix raisonnable une partie de son réseau de transport ? En effet, il est peu probable que GDF puisse construire le sien étant donné les investissements faramineux que cela nécessiterait. [...]
[...] Pour ce faire, GDF a décidé dans un premier temps de clarifier son offre et de proposer une solution précise et adaptée à chacune de ces catégories de clients. Pour ce faire, l'ancien monopoleur a créé cinq grandes marques : - pour les particuliers : cette marque a pour objectif de clarifier es produits et les services que peut proposer GDF auprès des résidentiels. - pour les professionnels et les entreprises. Elle a été Spécifiquement conçue pour répondre aux attentes des clients éligibles au 1er juillet 2004. - pour les collectivités territoriales. - pour les Grands Comptes européens. [...]
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